Idée reçue : « LE VTTAE, c’est de la triche ! »
VTTAE : VTT à assistance électrique, vélo tout-terrain à assistance électrique …
Le vélo à assistance électrique, puisque c’est le terme exact (on est obligé de pédaler quand même) suscite de nombreux débats : « C’est pas du sport ! », « C’est de la triche ! » …
C’est pour moi une très bonne solution pour tous ceux qui vont travailler en vélo ou qui aimeraient y aller mais qui n’ont pas envie d’arriver moite et transpirant au travail.
C’est aussi un bon truc pour ceux qui ne pédalaient pas avant et qui se disent qu’avec un VAE, ils découvriront une nouvelle façon de se promener.
Par contre gros souci question sécurité : on prend très facilement de la vitesse, ça décélère assez vite aussi mais plus de poids et plus de vitesse augmentent la distance de freinage et diminuent les réflexes … Ça demande une nouvelle façon de conduire, il ne faut surtout pas en agglomération se laisser griser par la vitesse.
Pour les VTTAE, mon ami Christophe, patron du magasin Culture Vélo à Blagnac que je vous recommande chaleureusement (allez-y de ma part ; Christophe, si tu lis ces lignes …) est fan et affirme que le côté sportif n’est pas diminué : tu peux régler le degré d’assistance et donc pédaler fort ou gros si tu veux. Je suis assez curieux malgré tout même si pour moi ça change l’ « esprit » vélo (un vélo c’est une machine à moteur exclusivement humain), c’est aussi une machine assez lourde à manipuler, tu dois gagner en stabilité mais pas en maniabilité, c’est un peu une moto …
Et après tout, chacun sa pratique, c’est comme pour les roues, si je veux continuer à rouler en 26″, pourquoi chercher à tout prix à me vendre du 27,5″ ou du 29″, quels qu’en soient les caractéristiques ou avantages ! Et si tu veux rouler en 29″, vas-y, fais-toi plaisir ! Si le marché existe toujours pour le 26″, si le pratiquant en demande toujours, que les fabricants continuent d’en fournir … Le VTTAE peut permettre à certains d’accéder en des lieux qui leur seraient sinon inaccessibles, attention au respect des autres pratiquants et surtout au respect des terrains naturels traversés.
P’t’ben qu’oui, p’t’ben non quoi …