Ténébreux – Tentation – Vélo dans la tête

 

 

 

 

 

 

 

un ténébreux

Un ténébreux / Ezine

Au début du Tour de France on nommait « les ténébreux » les touristes routiers qui participaient à la course et finissaient les étapes dans la nuit.
Le roman se passe juste après la guerre de 1914, dans une France dévastée, qui semble avoir reculé dans le temps. Le héros est un tout jeune normand – la Normandie est le pays de l’auteur– dont le frère aîné est mort à la guerre et qui avait commencé une carrière de coureur. Il s’agit, pour le suivant, de reprendre à son compte le destin interrompu de son aîné. Autour de lui gravite tout un petit monde haut en couleur qu’unit la passion du vélo et une jeune femme mystérieuse. Histoire des temps héroïques du Tour de France, portrait de la France de l’époque (on croirait que l’auteur y a vécu, tant c’est précis), hymne au vélo, tour à tour cocasse et dramatique et hymne à la littérature (Marcel Proust paraît à Cabourg ; l’un des protagonistes est un écrivain amateur).

Le roman est précédé d’un texte très personnel où Ezine explique, à sa façon, l’importance cruciale du vélo pour lui. Comme son héros qui pédale éperdument derrière l’ombre de son frère disparu, il pédale pour retrouver le père qui l’a abandonné.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

tentation

La tentation de la bicyclette / Edmondo De Amicis

« Je dis les amertumes que me procura la bicyclette, afin d’apporter, je l’espère, un réconfort à ceux qui les ont éprouvées, et pour aider les autres à les éviter ou à s’en libérer. » Lorsque l’on sait qu’aller à bicyclette développe la maturité intellectuelle et dissout la mélancolie, lorsque le monde entier sombre dans le péché vélocipédique, lorsque résister est un si pénible combat… comment ne pas céder à La Tentation de la bicyclette ?

 

 

 

 

 

 

 

 

hors cadre

Hors cadre – un vélo dans la tête

Pour l’enfant perdu dans le froid un jour de deuil et marqué par l’absence de son père, la découverte du cyclisme a représenté une chance. L’itinéraire est toujours le même : la fascination, puis l’échappatoire, cette sensation grisante de pouvoir mettre les problèmes derrière soi le temps d’une course ou d’une sortie solitaire sur des routes magnifiques. Arrivé à cinquante ans, l’évidence est là pour Gilles : le cyclisme fut un repère rassurant. Pourtant il comprend que seule la relation chaotique qu’il a entretenue avec son père a été le moteur de toutes ses actions.

 

 

 

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