Prétexte à rouler : repas de famille (avec distanciation) à Montpellier dimanche (bon anniversaire Cathy !). Halte prévue à Sète le samedi, nous apprécions particulièrement ce coin de Méditerranée et cette ville chargée d’Histoire, à la fois industrielle, portuaire et pittoresque avec son Mont Saint-Clair et ses canaux. J’y vais en vélo par le Canal du Midi ! Je pense pouvoir boucler le trajet en moins de 14h. Départ de la maison pour aller rejoindre au plus court le Canal du Midi à la sortie de Toulouse.
J’ai déjà roulé sur une partie du canal dans les deux sens, jusqu’à Narbonne. Il ne faut pas oublier que le goudron s’arrête à Avignonet-Lauragais pour laisser la place ensuite à des pistes en gravier, en terre ou parfois à un revêtement plus cahoteux sur les chemins de halage, on alterne aussi le passage sur les deux rives.
Le Canal du Midi ne manque pas de charme, le longer n’est pas monotone, certaines écluses sont vraiment pittoresques et particulières. Certains sites sont remarquables : le Seuil de Naurouze qui reçoit l’eau de la Rigole de la Montagne Noire, le port de Castelnaudary, les ponts-canaux, la traversée de Carcassonne, le tunnel de Malpas (traversant la colline d’Ensérune, qui a failli faire arrêter les travaux du Canal, Riquet a persisté et réussi), Béziers, l’écluse ronde d’Agde, l’arrivée au Bassin de Thau, etc.
Gigantesque, c’est l’adjectif pour qualifier l’œuvre de Riquet : quand on voit le nombre d’écluses, le nombre d’ouvrages d’art qui longent le Canal, ses méandres, etc. On ne peut qu’être admiratif devant cette œuvre gigantesque … Aujourd’hui, l’homme est capable de réaliser de grandes œuvres architecturales mais malgré tout, je ne sais pas si on se lancerait dans un tel projet.
Visionnaire … Le Canal est toujours vivant : que ce soit par l’activité touristique et de loisir que par le nombre de personnes qui vivent près de ses rives.
Gadoue : il a plu les jours précédents, la pluie nous a accompagnés aussi un petit moment en quittant Toulouse, certains passages sont particulièrement gadoueux et très collants, j’ai dû m’arrêter trois fois pour débourrer.
Quelques cigales sur le parcours, des odeurs de lavande et d’anis …
Merci Dominique pour la compagnie sur les 100 premiers kilomètres.
Alimentation toujours surveillée : un kebab à Carcassonne à midi et le soir une friture d’éperlans.
Sète, avec son Mont Saint-Clair (un beau profil pour les cyclistes) se voit de loin (très loin) : c’est à la fois « rassurant » ou motivant (« j’y suis ! ») mais aussi difficile (« Bon, je vais arriver oui ! » ou « Non, je ne vais jamais y arriver ! »), d’autant plus de nuit … J’ai vu ses lumières à plus de 15 bornes … J’ai toujours cette double impression dans ces situations.
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