Le chemin que je prends pour aller à l’école en vélo n’a pas un grand intérêt cyclotouristique, sauf quand j’emprunte les deux portions gravier. Et je n’ai pas non plus les cannes ou les développements des purs routiers qui s’entraînent sur ces routes et avalent ça à 45 ou 50 de moyenne … Mais aujourd’hui je peux quand même partager des rencontres : deux hérons, des faisans sur le chemin de Rabaudis, des biches dans les peupleraies entre Gargas et Cépet, un(e) abruti(e) en voiture qui n’a compris que pour doubler un vélo il fallait passer à 1,50 m et donc empiéter sur la voie de gauche mais ces abruti(e)s-là, malheureusement j’en voie de temps en temps. Je peux partager aussi des odeurs : les labours frais, les herbes, le colza en fleur, et l’odeur du brûlé (et les fumées) … Les déchetteries sont fermées, certains s’en donnent à feu-joie …