MTG – Mountain Gravel … Also in english

La trace initiale n’était pas prévue pour rentrer dans la catégorie « truc barjot » et ce n’est qu’entre le 124ème et le 138ème kilomètre que cela l’est devenu. Quoique, un passage du côté de Boussens rentre aussi dans la catégorie, je vais développer mais avant laissons-nous aller à quelques digressions, si vous suivez régulièrement mes publications (merci à vous de cette gentillesse et de ce plaisir que vous me faites, plaisir de partager avec vous) vous savez que j’aime bien ça.

De même, le titre MTG, Mountain Gravel, concerne en fait les 20 derniers kilomètres de la balade, mes amis de la Rough Stuff Fellowship valideront j’espère, j’ai déjà plusieurs fois écrit sur ce club qui est d’ailleurs plus une communauté qu’un club, assurément le plus vieux club de cyclotourisme tout terrain du monde. Je vous recommande d’ailleurs chaudement les archives de la RSF, magnifique livre d’images dans un esprit que je partage totalement, où comment passer à vélo (à côté ou dessous) dans les endroits les plus improbables … So british ! Cela a été mon cas sur ces quelques kilomètres entre Herran et la Croix de Guéret, j’y ai déjà croisé deux trailers qui je pense n’avaient jamais vu un Gravel passer là dans ce sens-là, la trace est balisée VTT dans l’autre sens …

« On ne se bat pas dans l’espoir du succès ! C’est bien plus beau quand c’est inutile ! ». C’est Jean, un de participants du Ô Gravel Occitanie 600 2024 et qui a suivi l’intégralité de la trace, qui a utilisé cette citation extraite de Cyrano de Bergerac pour qualifier l’évènement. Le lien avec cette balade publiée aujourd’hui est tout trouvé et pertinent : en quoi est-ce utile de partir à 22 heures le soir pour rouler toute la nuit par routes et chemins pour se taper en plus un poussé-porté (le vrai porté vélo à l’envers sur l’épaule, sacoche à la main) après une montée sur route de 5 km entre Arbas et Herran avec une pente à 2 chiffres et des passages à 19 %, une forestière bien cabossée par le passage des engins forestiers (qui ne s’encombrent pas avec les éventuels tracés et marquages existants VTT ou PR), elle aussi avec une pente à deux chiffres et un sentier balisé VTT (type descente enduro) que j’ai remonté, avec de bonnes marches en pierre et des passages à 22 % (le régal en sens inverse !) pour passer de 800 m à 1 200 m ?
Le plaisir est-il utile ? Oui pour notre équilibre. Faut-il toujours faire des choses utiles ? Le vélo et le Gravel en particulier permettent de cultiver cet inutile matériel mais au combien utile personnellement, plaisir de rouler, de découvrir, de redécouvrir, …
Cet inutile est un luxe, sans bling-bling, tu peux réussir ta vie sans cela mais c’est une grande liberté bien utile …

J’avais programmé cette liaison maison – maison de famille en Couserans avec l’envie de passer par Arbas, Herran et le Col de le Croix de Guéret que j’avais abordé il y a quelques années dans l’autre sens et il me semblait que l’accès depuis Herran se faisait assez facilement, sur forestière s’entend … Mes souvenirs n’étaient pas si bons que ça mais comme j’avais tablé sur une arrivée avant 11h, je n’avais pas d’autre choix et je n’ai pas eu envie de faire demi-tour pour aller récupérer la V81 du Piémont pyrénéen pour rejoindre Saint-Girons puis la Vallée de la Bellongue, je connais assez cet itinéraire …
Je savais bien par contre ce qui m’attendait en basculant à la Croix de Guéret : 100 % de plaisir avec des portions de descente Gravel-enduro, un panorama magnifique sur le massif et une belle forestière.

Départ donc samedi vers 22 h de la maison pour traverser Toulouse, aller chercher la Coulée verte du Touch puis alterner portions sur goudron et portions sur pistes ou chemins vers Poucharramet, Bérat, Gratens, Le Fousseret, Martres-Tolosane, Boussens, cette passerelle sur la Garonne et l’autoroute que j’affectionne particulièrement, un bout de la V81 entre Roquefort-sur-Garonne et Mazères-sur-Salat, Montsaunès, Montastruc-de-Salies, Ribereuille, Arbas, Herran.
Même de nuit, les portions Gravel sont appréciables, là j’ai eu droit à de jolies pistes rurales blanches, des portions plus herbées, des chemins en sous-bois et deux chantiers (avant l’apothéose finale de la montée à la Croix de Guéret) : un sentier que j’avais repéré le long du Touch entre Lamasquère et Saint-Clar-de-Rvière, très joli mais complètement retourné sur quelques dizaines de mètres suite à de la déforestation et à Boussens vers la carrière, une piste avec des passages complètement embourbés et avec beaucoup d’eau car très ravinés, impossible de les traverser sans s’enliser, j’ai dû essayer de passer par côté, parfois au milieu des ronces …

J’utilise depuis récemment une frontale Stoots, ce n’est pas du placement puisque je l’ai achetée et que la marque ne sait pas que je vais en dire beaucoup de bien … Cette marque française fabrique en France de très beaux et très efficaces produits. J’utilise, en complément de mon éclairage k-lite très performant, le modèle Kiska 3 quand je roule en sous-bois ou que je ralentis (avec la dynamo intégrée au moyeu, l’intensité lumineuse diminue avec la vitesse du vélo, cela peut être problématique en cas d’arrêt qui dure ou de poussé long), j’ai rajouté une batterie supplémentaire, plusieurs éclairages sont disponibles sur la lampe, elle est compacte et très efficace.
https://www.stootsconcept.fr/

Ces 25 derniers kilomètres rentrent vraiment dans la catégorie MTG, Mountain Gravel. N’oublions pas que le VTT s’appelait d’abord MTB, Mountain Bike, vélo de montagne. Le Gravel, vélo passe-partout, peut aussi faire de la montagne, caillouteuse, dure, enduro …

En tant que traceur de l’association Ô Gravel, je sais que je peux avoir parfois les oreilles qui sifflent sur les tracés que nous proposons, dernier exemple avec l’Occitanie 600 2024 qui a été une sacrée aventure. Mais je sais aussi que les participants adhèrent à notre vélosophie : il n’est pas indispensable que ce soit dur pour que ce soit beau, mais quand c’est dur, c’est encore plus beau. Nous appliquons ceci sur tous nos évènements, pour les circuits familiaux, l’accent est plus mis sur la découverte mais le plaisir n’exclut pas le dépassement de soi …

Peu de gibier rencontré cette nuit, des crapauds, des escargots, plusieurs hérissons à proximité des habitations, je les ai tous évités, pas de sangliers ou chevreuils, j’en ai surpris plusieurs quand j’ai entamé la partie montagnarde.

Les photos publiées sont de moins bonne qualité, la liaison internet n’est pas des meilleures …

La trace : https://www.komoot.com/fr-fr/tour/1516520840

MTG – Mountain Gravel … Also in french

The initial route wasn’t intended to fall into the « crazy stuff » category and it was only between the 124th and 138th kilometres that it did. However, a passage near Boussens also fits into the category, I’ll elaborate but first let’s indulge in a few digressions, if you regularly follow my publications (thank you for this kindness and the pleasure you give me, the pleasure of sharing with you) you know that I like it.

Similarly, the title MTG, Mountain Gravel, actually refers to the last 20 kilometres of the ride, which I hope my friends from the Rough Stuff Fellowship will agree with. I’ve already written about this club several times, which is more of a community than a club, and is undoubtedly the oldest off-road cycle touring club in the world. I highly recommend the archives of the RSF, a magnificent book of images in a spirit that I totally share, where you can ride your bike (alongside or underneath) in the most unlikely places… So british ! This was the case for me on the few kilometres between Herran and the Croix de Guéret, where I’ve already crossed paths with two trailers who I don’t think had ever seen a Gravel pass in that direction, as the track is signposted for mountain bikes in the other direction…

ou don’t fight in the hope of success! It’s much nicer when it’s pointless ». Jean, one of the participants in the Ô Gravel Occitanie 600 2024, who followed the entire route, used this quote from Cyrano de Bergerac to describe the event. The link with this ride, published today, is both obvious and relevant: What’s the point of setting off at 10pm in the evening to ride all night along roads and paths, only to have to endure a push-pull (a real bike carried upside down on the shoulder, pannier in hand) after a 5km climb on the road between Arbas and Herran with a double-digit gradient and stretches at 19%, a forest road with a lot of dents made by forestry machines (which don’t bother with any existing MTB or PR tracks and markings), also with a double-digit gradient and a signposted MTB trail (downhill enduro type) that I climbed back up, with some good stone steps and sections at 22% (a real treat in the opposite direction! ) to go from 800 m to 1,200 m?

Is pleasure useful? Yes, for our balance. Do we always have to do useful things? Cycling, and Gravel cycling in particular, allows you to cultivate this useless material, but how useful it is personally, the pleasure of riding, discovering, rediscovering…
This uselessness is a luxury, without bling-bling, you can make a success of your life without it but it’s a great and useful freedom …

I had planned this link between my house and the family home in Couserans with the idea of going via Arbas, Herran and the Col de le Croix de Guéret, which I had approached a few years ago in the other direction, and it seemed to me that access from Herran was fairly easy, on the forestry road of course… My memories weren’t that good, but as I’d counted on arriving before 11am, I had no other choice and I didn’t feel like turning back to pick up the V81 from the Pyrenean foothills to reach Saint-Girons and then the Vallée de la Bellongue, as I know this route well enough …

What I did know was what was in store for me when I switched to the Croix de Guéret: 100% pleasure with Gravel-enduro downhill sections, a magnificent panorama of the Massif and a beautiful forest.

So I left home at around 10pm on Saturday to cross Toulouse, pick up the Coulée verte du Touch and then alternate between sections on tarmac and sections on tracks or paths towards Poucharramet, Bérat, Gratens, Le Fousseret, Martres-Tolosane, Boussens, that bridge over the Garonne and the motorway that I’m particularly fond of, a section of the V81 between Roquefort-sur-Garonne and Mazères-sur-Salat, Montsaunès, Montastruc-de-Salies, Ribereuille, Arbas and Herran.

Even at night, the Gravel sections are enjoyable, and here I was treated to pretty white country tracks, grassy sections, paths in the undergrowth and two building sites (before the final climax at the Croix de Guéret): a path I’d spotted along the Touch between Lamasquère and Saint-Clar-de-Rvière, very pretty but completely turned over for a few dozen metres as a result of deforestation, and at Boussens towards the quarry, a track with passages completely bogged down and with lots of water because they’re so gullied, it’s impossible to cross them without getting stuck, I had to try to go sideways, sometimes in the middle of brambles…

I’ve recently been using a Stoots headlamp, which isn’t an investment because I bought it and the brand doesn’t know that I’m going to say a lot of good things about it… This French brand makes some very nice and very effective products in France. In addition to my high-performance k-lite light, I use the Kiska 3 model when I’m riding in undergrowth or slowing down (with the dynamo built into the hub, the light intensity decreases with the speed of the bike, which can be problematic if I stop for a long time or push the bike for a long time). I’ve added an extra battery, and the lamp has several lighting options.

https://www.stootsconcept.fr

These last 25 km really fall into the MTG category, Mountain Gravel. Let’s not forget that mountain bikes were originally called MTBs. The Gravel is an all-purpose bike that can also be used for mountain, rocky, hard or enduro riding…

As a course setter for the Ô Gravel association, I know that I can sometimes find my ears ringing on the routes we propose, most recently with the Occitanie 600 2024, which was quite an adventure. But I also know that the participants adhere to our cycling philosophy: it doesn’t have to be hard to be beautiful, but when it’s hard, it’s even more beautiful. We apply this philosophy to all our events, but for family tours, the emphasis is more on discovery, but fun doesn’t exclude pushing yourself…

I didn’t see much game last night, just toads, snails and several hedgehogs near the houses, but I avoided them all. I didn’t see any wild boar or roe deer, but I did surprise several when I started the mountain section.

The photos published are of poorer quality, and the internet connection is not the best …

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