(La qualité des photos est moindre, j’ai beaucoup réduit pour pouvoir publier, la connexion n’est pas bonne)
C’est pour faire ce genre de sortie que je me suis mis au VTT il y aura bientôt trente ans … Mon parrain cycliste, Pierre-Yves, m’a accompagné et m’a fait découvrir la Montagne Noire, les coteaux du Lauragais, la Birado et bien d’autres coins ou belles manifestations, je n’ai pas manqué beaucoup de manifestations du calendrier FSGT 31 et j’ai pu aussi découvrir de jolis coins hors Haute-Garonne, notre région Midi-Pyrénées puis Occitanie ne manque pas de beaux coins de nature propices à la balade. J’ai depuis eu l’occasion de m’en rendre assez souvent compte et d’écrire sur le sujet.
J’adore tracer, préparer ou naviguer à la carte, au gré des chemins rencontrés, découvrir ou redécouvrir de beaux coins de nature, parfois aux portes des grandes agglomérations, le dépaysement est toujours là. Plaisir de faire des « trucs », de les partager aussi …
La balade du jour est montagnarde, dans un coin que je connais bien et apprécie particulièrement. J’ai un souvenir bien précis de ce porté qui m’avait amené au-dessus du Col de Portet d’Aspet, après le Col de la Bène et le Col de l’Artigue, vers le Puech et de ce magnifique panorama sur le massif, la Calabasse et les sommets les plus hauts du massif en arrière-plan (Crabère, Maubermé, Valier, …). Je me souviens bien aussi de ces sentes d’estive après l’Herbe Soulette pour rallier le Col de Nédé et celui de la Croix … A faire hors saison d’estive pour ne pas gêner les troupeaux … Attention aussi, j’écris ceci sans prétention : la balade du jour est assez exigeante, non pas techniquement mais physiquement, certaines montées sont très pentues (ça commence très vite après Buzan) et les sentes après la Cabane de L’Aron et la Mouillère du Louch sont très compliquées à rouler : ces chemins sont visiblement empruntés par des vaches ou des chevaux et les sentes sont en tôle ondulée version XXL. Faire du vélo est aussi marcher, pousser ou porter, chacun le fait à sa façon et à son rythme.
J’ai beaucoup roulé les deux versants de cette belle vallée de la Bellongue qui suit le cours de la Bouigane et grimpe au Portet d’Aspet, les coureurs du Tour de France l’empruntent régulièrement et à un autre rythme …
Cette vallée orientée Est-Ouest est très ensoleillée, de jolis villages de soulane la parsèment, la végétation est très variée d’un versant à l’autre.
Pour ma part, j’y ai toujours privilégié les chemins ou les pistes forestières qui ne manquent pas, même si certaines ne servent qu’à l’exploitation du bois et peuvent donc se terminer en cul-de-sac ou disparaître au gré des coupes … Il faut parfois y arriver par des voies détournées. J’aime aussi l’idée d’arriver sur des sites touristiques par des voies détournées ou moins empruntées, j’ai pu le faire quelques fois …
La balade du jour s’intitule Bellongue(s) au pluriel car j’ai commencé par aller chercher la piste forestière de Bellongue Nord depuis Buzan (belle montée) pour rejoindre le Portet d’Aspet, sur près de 10 km de piste pratiquement sur la même isoplèthe d’altitude (celle-là, cela fait un moment que j’avais envie de la caser …). De là, j’ai grimpé au Col de la Bène (vous pouvez de là basculer vers Couledoux et la vallée du Ger, c’est une autre histoire … Je l’ai fait plusieurs fois dans l’autre sens en venant du Mourtis et du Col d’Artigascou) et j’ai varié le parcours initialement prévu : non pas que je ne voulais pas monter au Puech pour profiter du panorama à 360 ° au sommet mais j’ai eu envie de passer à la Cabane du Bazet par le Col de L’Artigue, et je n’ai pas regretté car le sentier et le site sont magnifiques …
D’ailleurs, une année, dans ce secteur, j’avais été attiré par des aboiements et avais décroché un chien de chasse coincé par son collier dans un fourré …
Je suis ensuite allé chercher la Cabane du Piéjau puis je suis allé récupérer, bien plus bas, la forestière qui grimpe à l’Herbe Soulette (1 583 m).
Je roule maintenant quasi exclusivement en Gravel, je garde mon VTT (un Titus Racer-X titane montage perso) pour lâcher un peu plus les freins dans le très technique, pour les escaliers quand je vais à Toulouse avec Bastien pour ça (je ne rechigne pas à les descendre aussi en Gravel, mais toute une journée à faire ça en Gravel, ça use …) ou pour la grosse caillasse, même si en Gravel j’ai pu passer dans des trucs assez engagés et caillouteux, mais moins vite. En VTT c’est plus facile, comme en 29 pouces c’est plus facile qu’en 26 (pour ceux qui en douteraient, toutes proportions gardées, on ne va quand même pas revenir au Grand bi, tu passes plus facilement des obstacles avec des grandes roues, c’est physique) mais mon Titus est une pièce unique et est en 26 pouces, il roule très bien, je le garde et prends toujours du plaisir avec. Je n’ai pas prétention à avoir un grand niveau de technicité dans mon pilotage Gravel mais j’aime assez bien cette idée de passer partout avec le même vélo, je croise souvent des randonneurs à pied ou à VTT qui s’interrogent en me voyant passer. Le seul bémol à ma pratique Gravel, c’est en hiver ou quand les terrains sont gras, j’ai une monte pneumatique crantée mais polyvalente (roulante aussi sur la piste ou le goudron), qui fait pas mal glisser sur le gras, mais c’est aussi du pilotage … C’est pourquoi je recommande pour ma part une monte en 42 pour du Gravel polyvalent.
Je n’aime pas la boue, simplement pour le boulot de nettoyage qui suit une sortie bien crottée. C’est d’ailleurs pour cela que je m’étais mis l’hiver à la route. Mais depuis que je rouler en Gravel, l’appel du chemin est trop fort et même en hiver j’ai du mal à y résister … Et parfois, c’est gadoueux, mais c’est de saison, même si depuis quelques temps les terrains sont bien secs en hiver …
Le Couserans, comme bien d’autres coins, je l’ai d’abord découvert en VTT, je le redécouvre en Gravel, en essayant de privilégier les liaisons par les forestières.
Là, on est dans le pays de l’Ours et le pays des estives, la cohabitation est difficile … Ce Col est aussi prisé des randonneurs, c’est la voie d’accès vers le Pic de la Calabasse (2 200 m). Le site est magnifique.
Je suis resté sur le versant Sud pour suivre les sentes des troupeaux qui viennent dans les estives de Tremailles. Je suis passé à hauteur de la Mouillère du Louch. Les mouillères sont des sortes de tourbières, très humides, le site est magnifique ! Il reste quelques névés à l’ombre.
J’ai croisé deux isards, pas le temps d’attraper l’appareil photo … Je n’ai pas vu de chevreuils mais en ai entendu plusieurs dans les bois traversés, le chevreuil aboie …
J’ai continué vers le Col d’Héréchech par le Grp Tour du Biros, très joli sentier, puis celui de la Croix pour basculer vers la piste forestière de Bellongue Sud pour une quinzaine de bornes dont une bonne partie en descente roulante. On peut aussi, depuis le Col de la Croix, basculer sur la vallée du Biros et Sentein.
J’ai terminé la balade en passant le Pla d’Aston au-dessus d’Argein et une belle descente perpendiculaire aux lignes de niveau, avant de remonter à Villeneuve.
Une très belle balade 100 % nature, je n’ai rencontré personne tout au long du parcrours, j’apprécie particulièrement ces paysages sculptés par le temps, monuments naturels que nous devons protéger et dont ne sommes que des visiteurs invités, y passer, profiter, sans laisser de trace.
La trace : https://www.visugpx.com/7zJwxUnGQe
Montain gravelbiking : Bellongue(s) – Also in french
It is to do this kind of outing that I started mountain biking nearly thirty years ago … My cyclist godfather, Pierre-Yves, accompanied me and made me discover the Montagne Noire, the Lauragais hillsides, the Birado and many other corners or beautiful events, I did not miss many events of the FSGT 31 calendar and I was also able to discover beautiful corners out of the Haute-Garonne, our Midi-Pyrénées region then Occitanie does not miss beautiful corners of nature favourable to the ride. Since then, I have had the opportunity to discover them quite often and to write about them.
I love tracing, preparing or navigating according to the paths I find, discovering or rediscovering beautiful spots of nature, sometimes at the gates of big cities, the change of scenery is always there. The pleasure of doing « things » and sharing them too…
Today’s walk is in the mountains, in an area that I know well and particularly appreciate. I have a very precise memory of this ride which took me above the Col de Portet d’Aspet, after the Col de la Bène and the Col de l’Artigue, towards the Puech and this magnificent panorama on the massif, the Calabasse and the highest summits of the massif in the background (Crabère, Maubermé, Valier,…). I also remember well the summer pasture paths after Herbe Soulette to reach the Col de Nédé and the Col de la Croix … To be done outside the summer pasture season so as not to disturb the herds … Also, be careful, I am writing this without pretension: the day’s ride is quite demanding, not technically but physically, some climbs are very steep (it starts very quickly after Buzan) and the paths after the Cabane de L’Aron and the Mouillère du Louch are very complicated to ride: these paths are obviously used by cows or horses and the paths are made of XXL corrugated iron. Cycling is also walking, pushing or carrying, each one doing it in his own way and at his own pace.
I have ridden a lot on both sides of this beautiful Bellongue valley which follows the course of the Bouigane and climbs to Portet d’Aspet, the Tour de France riders use it regularly and at a different pace…
This east-west facing valley is very sunny, with pretty soulane villages dotted around it, and the vegetation is very varied from one side to the other.
For my part, I have always favoured the paths or forest tracks which are not lacking, even if some of them are only used for wood exploitation and can therefore end in a dead end or disappear according to the felling … Sometimes you have to get there by roundabout ways. I also like the idea of arriving at tourist sites by circuitous or less-travelled routes, and I’ve been able to do this a few times …
Today’s ride is called Bellongue(s) in the plural because I started by going to find the forest track of Bellongue Nord from Buzan (nice climb) to reach Portet d’Aspet, on nearly 10 km of track practically on the same altitude isopleth (I’ve been wanting to fit this one in for a while now…). From there, I climbed to the Col de la Bène (you can switch to Couledoux and the Ger valley from there, it’s another story … I did it several times in the other direction coming from Mourtis and the Col d’Artigascou) and I varied the route initially planned: not that I didn’t want to go up to the Puech to enjoy the 360° panorama at the top, but I wanted to go to the Cabane du Bazet via the Col de L’Artigue, and I didn’t regret it because the path and the site are magnificent…
Moreover, one year, in this sector, I had been attracted by barking and had unhooked a hunting dog stuck by its collar in a thicket…
I then went to look for the Cabane du Piéjau then I went to recover, much lower, the forestry route that climbs to the Herbe Soulette (1 583 m).
I now ride almost exclusively in Gravel, I keep my mountain bike (a Titus Racer-X titanium personal mount) to let go of the brakes a bit more in the very technical stuff, for the stairs when I go to Toulouse with Bastien for that (I don’t mind going down them too in Gravel, but a whole day doing that in Gravel, it wears out…) or for the big rocky stuff, even if in Gravel I was able to go through some pretty committed and rocky stuff, but not as fast. In MTB it’s easier, as in 29 inches it’s easier than in 26 (for those who doubt it, all things considered, we’re not going to go back to the Big Bikes, you pass more easily obstacles with big wheels, it’s physical) but my Titus is a unique piece and is in 26 inches, it rides very well, I keep it and always take pleasure with it. I don’t pretend to have a high level of technicality in my Gravel riding but I like the idea of going everywhere with the same bike, I often meet hikers or mountain bikers who wonder when they see me going by. The only drawback to my Gravel riding is in winter or when the terrain is greasy, I have a notched but versatile pneumatic tyre (which also rolls on the track or tarmac), which makes it slip quite a bit on grease, but it’s also riding … That’s why I recommend a 42 tyre for versatile Gravel riding
I don’t like mud, just for the cleaning work that follows a muddy ride. That’s why I started riding on the road in winter. But since I’ve been riding Gravel, the call of the road is too strong and even in winter I find it hard to resist … And sometimes it’s slushy, but that’s the season, even if for some time now the terrain is quite dry in winter …
The Couserans, like many other places, I first discovered it by mountain bike, I am rediscovering it by Gravel, trying to privilege the connections by the forests.
Here, we are in the country of the Bear and the country of the summer pastures, the cohabitation is difficult… This pass is also popular with hikers, it is the access route to the Pic de la Calabasse (2,200 m). The site is magnificent.
I stayed on the south side to follow the paths of the herds that come to the summer pastures of Tremailles. I passed by the Mouillère du Louch. The mouillères are a kind of peat bog, very humid, the site is magnificent! There are still some snow in the shade.
I saw two isards, no time to grab the camera… I didn’t see any roe deer but I heard several in the woods, the roe deer barks.
I continued towards the Col d’Héréchech by the Grp Tour du Biros, a very nice path, then the one of the Cross to switch to the forest track of Bellongue Sud for about fifteen kilometers, a good part of which is a rolling descent. From the Col de la Croix, you can also switch to the Biros valley and Sentein.
I finished the walk by passing the Pla d’Aston above Argein and a beautiful descent perpendicular to the level lines, before going back to Villeneuve.
A very beautiful walk 100% nature, I did not meet anyone along the way, I particularly appreciate these landscapes sculpted by time, natural monuments that we must protect and of which we are only invited visitors, to pass, enjoy, without leaving any trace.
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