J’avais prévu de revenir en vélo d’Ariège et voulais varier un peu : direction donc le Volvestre, et tracé à la carte, c’est-à-dire sans trace établie à l’avance …
Je descends donc la Bouigane puis le Lez en direction de Saint-Girons avec l’intention de monter à Notre-Dame de Marsan pour profiter de joli point de vue sur les massifs environnants et sur Saint-Lizier.
Je veux repasser sur un chemin que je connaissais ou que j’ai connu : il n’est plus praticable … Petite prospection donc qui me fait tourner en rond, je reste donc sur le sentier balisé qui va vers la Croix de Montcalibert, je n’y passerai pas cette fois …
Saint-Lizier
Je rejoins Sainte-Croix-Volvestre par de très jolies portions Gravel. Le Volvestre est très vallonné, l’agriculture et l’élevage sont bien présents mais les coins sauvages ne manquent pas. Les pistes sont en gravier, certaines plus anciennes sont pierrées, les sentiers (notamment en sous-bois) ne manquent pas.
Après Sainte-Croix, je pars en direction de Montesquieu-Volvestre, belle bastide avec sa halle pittoresque.
Quand le bitume laisse la place au gravier … J’adore ce moment où le bitume laisse la place à la piste, l’aventure commence … La piste peut aussi laisser place au chemin, au sentier, il suffit de passer ce portail pour le bétail, cela mène toujours quelque part, même si ce quelque part oblige à faire demi-tour, il t’aura amené où tu voulais aller, le nulle part n’existe pas, aujourd’hui encore j’ai pu m’en rendre compte même si cela m’aura fait tourner deux fois en rond mais je ne regrette pas, le sente de mouton était magnifique et j’ai pu approcher un superbe taureau … La trace « nettoyée » ne montre pas cela ni les quelques prospections infructueuses (dans le sens gravellistique : rejoindre la rote là-bas, où ces maisons …), la balade complète fait 160 km.
Montesquieu-Volvestre
Ce n’est pas la première et ce ne sera pas la dernière : la balade a été laborieuse … Pas parce que j’ai pas mal prospecté, regardé la carte pour trouver des liaisons Gravel mais parce que le moteur a été très poussif … Je suis parti « tranquillement » ce matin, je savais que j’allais passer une dizaine d’heures sur le vélo (ou à côté) mais dès que j’ai entamé la traversé du Volvestre je me suis rendu compte que le moteur avait du mal a suivre (et que ça allait durer plus longtemps que prévu), je me suis donc dirigé vers Rieux-Volvestre pour suivre un bout du Gr861 Via Garona puis à Carbonne suivre le parcours cyclable de la Garonne (parcours cyclable ne signifie pas piste cyclable, ce parcours emprunte des routes moins fréquentées et certaines portions sont aménagées).
Entre Muret, Roques-sur-Garonne et Portet-sur-Garonne, j’ai tout de même suivi quelques portions plus nature au plus près de la Garonne. En pleine nuit, ambiance garantie, d’autant plus quand j’ai crois de très près deux chevreuils puis des sangliers …
Arrivé à Toulouse, j’ai fait un peu de tourisme, certaines artères sont sales (le gens sont sales) et les noctambules sont nombreux …
Lors d’une telle sortie, laborieuse, les derniers kilomètres sont très durs, ce sont des coins, des rues que tu connais par cœur mais ça n’en finit pas, le dernier kilomètre semble ne pas finir …
La trace : https://www.visugpx.com/ltWs2vJ4mH
I had planned to come back by bike from Ariege and wanted to vary a little: direction Volvestre, and traced to the map, that is to say without trace established in advance …
So I went down the Bouigane and then the Lez in the direction of Saint-Girons with the intention of going up to Notre-Dame de Marsan to take advantage of the nice view on the surrounding mountains and on Saint-Lizier.
I want to go back on a path I used to know : it is not practicable anymore … So, a little prospecting makes me turn in circles, so I stay on the marked path which goes to the Croix de Montcalibert, I will not go there this time …
I join Sainte-Croix-Volvestre by some very nice Gravel sections. The Volvestre is very hilly, agriculture and breeding are very present but there is no lack of wild places. The tracks are made of gravel, some of the older ones are stony, and there is no lack of paths (especially in the undergrowth).
After Sainte-Croix, I set off in the direction of Montesquieu-Volvestre, a beautiful bastide with its picturesque market hall.
When the asphalt gives way to gravel … I love this moment when the asphalt gives way to the track, the adventure begins … The track can also give way to a path, to a trail, you just have to pass through this gate for the cattle, it always leads somewhere, even if this somewhere obliges you to turn back, it will have brought you where you wanted to go, nowhere exists, today I was able to realise this even if it made me turn twice in circles but I don’t regret it, the sheep trail was magnificent and I was able to get close to a superb bull… The « cleaned » track doesn’t show this nor the few unsuccessful prospections (in the gravelly sense : join the rote over there, where those houses …), the complete walk is 160 km.
It is not the first and it will not be the last: the ride was laborious … Not because I did a lot of prospecting, looked at the map to find Gravel links but because the engine was very sluggish … I left « quietly » this morning, I knew that I was going to spend about ten hours on the bike (or next to it) but as soon as I started to cross the Volvestre I realised that the engine was struggling to keep up (and that it was going to last longer than expected), So I headed towards Rieux-Volvestre to follow a part of the Gr861 Via Garona and then in Carbonne to follow the Garonne cycle route (cycle route does not mean cycle track, this route uses less frequented roads and some parts are equipped).
Between Muret, Roques-sur-Garonne and Portet-sur-Garonne, I still followed a few more natural sections closer to the Garonne. In the middle of the night, the atmosphere was guaranteed, especially when I came across two roe deers and wild boars at close quarters…
When I arrived in Toulouse, I did some sightseeing, some streets are dirty (people are dirty) and there are many night owls …
During such a laborious ride, the last kilometres are very hard, there are corners, streets that you know by heart but it doesn’t end, the last kilometre seems to never end …
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