Genèse d’une trace – Pour la photo – Also in english

 

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J’aime bien faire un « joli » truc entre Noël et le premier de l’an, façon de conclure de belle façon l’année civile. J’avais d’abord prévu autre chose, en Gravel, une bonne distance et un gros dénivelé cumulé. La météo s’annonçait défavorable vers l’Est, où je voulais aller et la balade prévue méritait un beau soleil pour profiter des paysages et des nombreuses portions Gravel, mais ensoleillée au Sud, et comme j’ai de quoi faire dans cette belle région (la France est belle partout, et encore plus à vélo car on prend le temps de profiter du moindre paysage), j’ai choisi le Sud et j’ai pioché dans mes destinations « J’y vais pour la photo » …
Direction donc Saint-Bertrand de Comminges et sa cathédrale Notre-Dame si pittoresque sur son promontoire et avec sa tour-clocher.

Je savais que j’allais revenir par la véloroute de la Garonne, rive gauche, que je connais bien maintenant, j’ai donc choisi de passer par la rive droite à l’aller avec un détour par la vallée de la Lèze (en évitant la D4 très roulante), puis à travers les premiers contreforts du Comminges.

 

 

 

 

 

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 Carbonne

 

 

 

 

 

 

La vallée de la Garonne est très contrastée au Sud de Toulouse : elle est à la fois très urbanisée, industrielle et malgré tout sauvage quand on la suit au plus près ou qu’on change de rive, d’autant plus si on emprunte les chemins qui la borde et ce dès Portet-sur-Garonne. Pour cette balade, j’ai grandement privilégié le bitume comme je connais bien les deux rives de la Garonne jusqu’à Cazères, même si j’ai emprunté quelques portions Gravel.
De jolies communes méritent le détour : Venerque, Carbonne, Rieux-Volvestre dont j’ai déjà parlé, Cazères, Salies-du-Salat et ses thermes, Encausse-les-Thermes où se trouvent les Pronomades, Centre national des arts de la rue et de l’espace public, etc.

Quand je prépare une trace, j’aime apprendre sur l’histoire des lieux, les sites naturels ou touristiques, je fais des recherches, je commence déjà la balade, le plaisir commence, préliminaires … Bien sûr, le pendant est le meilleur (après, c’est bien aussi, le temps de la digestion, le « retour » sur la terre ferme …), la réalité dépasse souvent l’imaginaire (pourtant), les couleurs, la nature, les sites traversées sont savourés … Je tombe souvent sur des pépites, que ce soient des superbes petits chemins, une magnifique piste avec un paysage fabuleux, une petite maison en bord de route … En préparant cette balade, j’ai pressenti la pépite architecturale : le château Néo-Renaissance de Valmirande près de Montréjeau (tiens, si je faisais le petit détour …). Ce château est assez unique dans la région, il a été bâti par l’architecte Louis Garros entre 1893 et 1898 pour le très riche baron Bertrand de Lassus, qui a 24 ans a hérité de l’immense fortune de sa mère, fortune provenant des Pillet-Will, banquiers cofondateurs puis directeurs de la Caisse d’Épargne et régents de la Banque de France. Sa fortune à l’époque fut estimée à 23 millions de francs … Le château est toujours propriété de la famille.
Raté pour la pépite : le château est entouré d’un grand parc assez opaque et je n’ai pas eu le temps de chercher un endroit d’où on peut le voir distinctement … J’y repasserai !

 

 

 

 

 

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 Pont antique de Saint-Christaud sur le Volp

 

 

 

 

 

 

 

 

 Quais de Garonne à Cazères

 

 

 

 

 

 

 

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 Couladère

 

 

 

 

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 Ausseing

 

 

 

 

 

 

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 Cassagne

 

 

 

 

 

 

 

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 Salies-du-Salat

 

 

 

 

 

 

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J’ai été gâté à l’aller par la vue sur les Pyrénées, même avec ce ciel couvert, et quelques belles portions cyclo ou Gravel, au-dessus de Mauzac et Noé, du côté des Petites Pyrénées (qui méritent bien leur nom) et Ausseng, Furne, après Salies-Salat ou la route du Col de Mountmédan qui mérite lui aussi bien son appellation de col, entre Lôo et Barbazan (je ne me suis pas arrêté pour tenter ma chance au casino).
Gâté aussi question dénivélé : la quasi-totalité du dénivelé positif se concentre sur     une cinquantaine de km, entre Cazères quand j’ai quitté la véloroute et Barbazan, même si j’ai eu droit à quelques bons coups-de-cul du côté de Montaut ou Marquefave.

Saint-Gaudens ne manque pas de charme même si on voit surtout quand on passe sur l’autoroute dans la vallée l’impressionnante usine de pâte à papier dont j’ai déjà parlé lorsque je suis passé à Saint-Quirc et sa forêt d’Eucapylptus.

 

 

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Encausse-les-Thermes 

 

 

 

 

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 En premier plan, la superbe basilique Saint-Just de Valcabrère, qui mérite aussi la photo !

 

 

 

 

 

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Saint-Martory en bord de Garonne, avec sa jolie église Notre-Dame de l’Assomption, son vieux pont et ses portes fortifiées (tout le coin a été peuplé depuis bien fort longtemps), contraste avec Boussens voisine, ancienne bastide devenue ville industrielle :
– De 1915 à 1979, une usine électrochimique y produisait du chlore par électrolyse de l’eau salée qui arrivait de Salies-du-Salat, eau salée connue à Salies (Salies vient de Salians, Salias, Sal, sel …) depuis l’antiquité et qui servait à la fabrication de sel domestique par évaporation dans des bassins à revêtement de marbre chauffés au feu de bois. Quand les histoires industrielles se croisent à travers les temps …
– En 1939, la découverte d’un gisement de gaz naturel a entraîné la construction d’une usine de dégasolinage, la plus moderne d’Europe à l’époque. ELF s’y est installée avant de déménager à Pau.
– Plusieurs usines chimiques s’y sont installées entraînant la classification du site en SEVESO.
– Renix, filiale de Renault, puis Bendix, Siemens, et aujourd’hui Continental Automotive et Vitesco ont occupé aussi le site.

Un peu plus loin, ou un peu plus près si on se tourne vers Toulouse, Martres-Tolosane est réputée pour ses faïences au décors caractéristiques d’échassiers, héron ou ibis, et de fleurs.
Et à l’époque gallo-romaine, une des plus grandes villas de tout l’empire romain y fut construite, de superbes vestiges sont exposés au Musée Saint-Raymond de Toulouse.

Si vous voulez des informations complètes sur la véloroute de la Garonne, rendez-vous sur le site de l’af3v, l’Association française des véloroutes et voies vertes.

https://www.af3v.org/les-voies-vertes/voies/106-search_tag/

Pour la photo mais pas que pour ça … La balade à vélo, et ce d’autant plus quand elle est longue et paradoxalement puisqu’on y passe beaucoup de temps, a ce pouvoir de te déplacer dans une sorte d’intemporalité : le temps passe, tu t’en rends quand même compte avec la course du soleil (d’autant plus l’hiver) mais il n’a pas de prise, tu as l’impression qu’il s’est arrêté pour te permettre de profiter de ces kilomètres de balade (même la distance prend une autre dimension) et c’est assez grisant, très sensuel …

J’ai fait une bonne partie de cette longue balade de nuit (une bonne centaine de bornes), je n’ai pas suivi fidèlement la véloroute de la Garonne sur le retour, m’autorisant quelques incursions sur des portions de départementales (un dimanche soir et à cette heure tardive, je n’ai pas croisé grand monde).
Mes visites dans ces communes que je viens de citer ont donc été nocturnes, à la lumière des éclairages publics ou des éclairages des églises ou des bâtiments publics ou historiques …

Merci au patron du Restaurant rapide Izmir à Muret encore ouvert à 23 h passées où je me suis arrêté rapidement pour manger un banofee et boire un soda, une façon de se donner un dernier coup de fouet pour terminer la balade.

J’ai traversé deux fois Toulouse endormie, le matin (dimanche et après le réveillon) et en pleine nuit, d’ailleurs les lumières de la métropole se voient de loin : dans la vallée de la Garonne, on voit au loin une aura de lumière au-dessus de la métropole. Aura qui n’a rien de spirituel, ces lumières sont plutôt à considérer comme une pollution, même si elles créent de très jolis effets et permettent de voir différemment les sites éclairés et qu’on peut y trouver de l’esthétisme.
Quelques noctambules en ville près des bars encore ouverts, et les rats qui reprennent leur activité. L’un deux m’a carrément sauté dessus Place Wilson, je ne lui ai pas demandé si c’était parce que nos trajectoires respectives se sont malencontreusement croisées ou si c’était parce qu’il était agressif, il n’a pas insisté …

Performance … J’affectionne la longue ou très longue, peu importe la classification qu’on y donne : ultra, etc. Je ne cherche pas à accomplir un exploit, cette notion est si subjective … Je sais que je peux passer une vingtaine d’heures avec mon vélo, j’écris « avec » car cela peut être sur (le plus souvent), à côté (c’est aussi ça le vélo) ou dessous (pas suite à une chute, quand je le porte) …
Je prévois quand même une durée pour mes balades ; là j’avais prévu bien moins en me basant sur une moyenne horaire supérieure. Je me suis vite aperçu que je ne respecterai pas cette moyenne, je me suis donc économisé (j’écris ça sans prétention) sur la première moitié du parcours, et sur du plus de 10 heures de vélo, quelques kilomètres en moins sur la vitesse horaire en font un grand nombre au moment du bilan comptable … Je me suis quand posé la question de raccourcir la balade, mais j’y allais pour la photo ! Ou plutôt pour le site, j’ai donc persisté, peu importe la qualité de la photo … Alors, logiquement, mathématiquement, tu sais que ça va finir bien plus tard que prévu …

Performance … Ce que j’apprécie aussi notamment, hormis les belles pépites sur le parcours, c’est de me dire que j’ai fait en vélo sur la journée un truc que je n’aurai peut-être pas fait en voiture … Je la vois là la performance. J’aurai fait les deux tiers de mes kilométrages à vélo cette année avec ce genre de balade de plus de 100 km. Et même si je ne cherche pas la perf’, je suis assez content de ça.

298 bornes pour cette trace publiée nettoyée, je suis parti de la maison.

 

La trace nettoyée : https://www.visugpx.com/BUqoVe4742

 

 

 

 

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 Montréjau

 

 

 

 

 

 

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 L’usine de pâte à papier de Saint-Gaudens

 

 

 

 

 

 

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 Beauchalot

 

 

 

 

 

 

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 Saint-Martory

 

 

 

 

 

 

 

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 Boussens

 

 

 

 

 

 

 

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 Cazères

 

 

 

 

 

 

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 Portet-sur-Garonne

 

 

 

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 Toulouse by night

 

 

 

 

 

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Genesis of a trace – For the photo – Also in english

I like to do a « nice » thing between Christmas and the first of the year, as a way to end the calendar year in a nice way. I had initially planned something else, a Gravel race, a good distance and a big climb. The weather forecast was unfavourable towards the East, where I wanted to go and the planned ride deserved a nice sunny day to enjoy the landscapes and the numerous Gravel sections, but sunny in the South, and as I have a lot to do in this beautiful region (France is beautiful everywhere, and even more so on a bike as you take the time to enjoy the slightest landscape), I chose the South and I picked up my « I’m going there for the photo » destinations…
So I went to Saint-Bertrand de Comminges and its cathedral Notre-Dame so picturesque on its promontory and with its bell tower.

I knew that I was going to come back by the Garonne cycle route, left bank, which I know well now, so I chose to go by the right bank on the way out with a diversion through the Lèze valley (avoiding the very rolling D4), then through the first foothills of the Comminges.

The Garonne valley is very contrasted south of Toulouse: it is at the same time very urbanized, industrial and yet wild when you follow it closely or change banks, even more so if you take the paths which border it and this from Portet-sur-Garonne. For this walk, I greatly favoured the tarmac as I know both banks of the Garonne well up to Cazères, even if I took some Gravel sections.
Some pretty villages are worth a visit: Venerque, Carbonne, Rieux-Volvestre which I have already mentioned, Cazères, Salies-du-Salat and its thermal baths, Encausse-les-Thermes where the Pronomades, the national centre for street arts and public space, is located, etc.

When I prepare a trail, I like to learn about the history of the places, the natural or tourist sites, I do research, I already start the walk, the pleasure begins, preliminaries … Of course, the during is the best (after, it’s also good, the time of digestion, the « return » to dry land … ), the reality often exceeds the imagination (however), the colours, the nature, the sites crossed are savoured… I often come across nuggets, whether they are superb small paths, a magnificent track with a fabulous landscape, a small house on the side of the road… While preparing this walk, I sensed the archictectural nugget: the Neo-Renaissance castle of Valmirande near Montréjeau (well, if I made the little diversions …). This castle is quite unique in the region, it was built by the architect Louis Garros between 1893 and 1898 for the very rich Baron Bertrand de Lassus, who at the age of 24 inherited his mother’s immense fortune, a fortune coming from the Pillet-Will family, bankers who were co-founders and later directors of the Caisse d’Épargne and regents of the Banque de France. Her fortune at the time was estimated at 23 million francs … The castle is still owned by the family.
I missed the nugget: the château is surrounded by a large, rather opaque park and I didn’t have time to look for a place from which it can be seen clearly … I’ll come back!

I was spoiled on the way out by the view of the Pyrenees, even with this overcast sky, and some nice cyclo or Gravel sections, above Mauzac and Noé, on the side of the Petites Pyrénées (which deserve their name) and Ausseng, Furne, after Salies-Salat or the road to the Col de Mountmédan, which also deserves its name of pass, between Lôo and Barbazan (I didn’t stop to try my luck at the casino).

I was also spoiled as far as the height difference is concerned: almost all the positive height difference is concentrated on about 50 km, between Cazères when I left the cycle route and Barbazan, even if I was entitled to a few good assaults on the side of Montaut or Marquefave.

Saint-Gaudens is not lacking in charm, even if you can see the impressive pulp mill I already mentioned when I passed through Saint-Quirc and its Eucapylptus forest when you take the motorway in the valley.

Saint-Martory on the banks of the Garonne, with its pretty church of Notre-Dame de l’Assomption, its old bridge and its fortified gates (the whole area has been populated for a very long time), contrasts with neighbouring Boussens, an ancient bastide turned industrial town:
– From 1915 to 1979, an electrochemical factory there produced chlorine by electrolysis of the salt water that arrived from Salies-du-Salat, salt water known in Salies (Salies comes from Salians, Salias, Sal, salt …) since antiquity and which was used to make domestic salt by evaporation in marble-lined basins heated over a wood fire. When industrial histories intersect through time…
– In 1939, the discovery of a natural gas deposit led to the construction of a degasification plant, the most modern in Europe at the time. ELF moved there before moving to Pau.
– Several chemical factories were set up there, leading to the classification of the site as SEVESO.
– Renix, a subsidiary of Renault, then Bendix, Siemens, and today Continental Automotive and Vitesco have also occupied the site. 

A little further away, or a little closer if you turn towards Toulouse, Martres-Tolosane is renowned for its earthenware with its characteristic decorations of waders, herons or ibises, and flowers.
And in Gallo-Roman times, one of the largest villas in the entire Roman Empire was built here, with superb remains on display in the Musée Saint-Raymond in Toulouse.

For full information on the Garonne cycle route, visit the website of af3v, the French Association of Cycle Routes and Greenways.

https://www.af3v.org/les-voies-vertes/voies/106-search_tag

For the photo, but not only for that… A bike ride, especially when it’s long and paradoxically because you spend a lot of time on it, has the power to move you into a kind of timelessness: time passes, you realize it anyway with the sun’s race (even more so in winter) but it has no hold, you have the impression that it has stopped to allow you to enjoy these kilometres of ride (even the distance takes another dimension) and it’s quite exhilarating, very sensual…

I did a good part of this long ride at night (a good hundred kilometres), I did not follow the Garonne cycle route faithfully on the way back, allowing myself a few incursions on parts of the departmental roads (on a Sunday evening and at this late hour, I didn’t pass many people).
My visits to these towns I have just mentioned were therefore nocturnal, by the light of public lighting or the lighting of churches or public or historical buildings…

Thanks to the owner of the fast-food restaurant Izmir in Muret, still open at 11pm, where I stopped quickly to eat a banofee and drink a soda, a way of giving oneself a final boost to finish the walk.

I passed through Toulouse twice, in the morning (Sunday and after New Year’s Eve) and at night, and the lights of the metropolis can be seen from afar: in the Garonne valley, an aura of light can be seen above the metropolis. This aura is not spiritual, these lights are rather to be considered as a pollution, even if they create very nice effects and allow to see differently the illuminated sites and that one can find aestheticism there.
A few night owls in town near the bars that are still open, and the rats that are back in business. One of them jumped on me in Place Wilson, I didn’t ask him if it was because our respective trajectories crossed or if it was because he was aggressive, he didn’t insist…

Performance … I like long or very long rides, no matter how they are classified: ultra, etc. I am not looking for a feat, this notion is so subjective … I know I can spend twenty hours with my bike, I write « with » because it can be on (or off) the bike. I know I can spend twenty hours with my bike, I write « with » because it can be on (most often), next to (that’s also what the bike is) or under (not after a fall, when I’m wearing it) …
I still plan a duration for my rides; in this case I had planned much less based on a higher hourly average. I quickly realised that I would not respect this average, so I saved myself (I write this without pretension) on the first half of the ride, and on more than 10 hours of cycling, a few kilometres less on the hourly speed make a lot of money at the time of the balance sheet … I wondered if I should shorten the ride, but I was going for the picture ! Or rather for the site, so I persisted, regardless of the quality of the photo … So, logically, mathematically, you know that it will end much later than expected …

Performance … What I also appreciate, apart from the beautiful nuggets on the course, is to say to myself that I did something on the bike during the day that I might not have done in a car … I see it as a performance. I will have done two thirds of my mileage by bike this year with this kind of ride of over 100 km. And even if I’m not looking for performance, I’m quite happy with that.

Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)

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