J’avais prévu un gros truc pour me mettre moi aussi en condition pour l’Occitanie 600 qui arrive, je ne serai pas sur le terrain, je le ferai avec les participants en assurant le suivi et le lien via la plate-forme de suivi.

Quand je roule en solo, même si j’ai une trace prédéfinie, c’est souvent en programme libre, donc ce n’est pas grave si je varie un peu mais là ça fait deux fois que je change de programme en réduisant de façon très significative la balade prévue. Le week-end dernier, j’avais prévu une nuit de roulage, le fort vent et la pluie dans la soirée m’en ont dissuadé. Aujourd’hui, c’est un pépin mécanique qui m’a forcé à faire demi-tour : problème de frein arrière, les plaquettes qui restent collés au disque, obligé de pédaler en descente et du mal à dépasser 25 km/h sur du très roulant, difficulté à dépasser le 20 à l’heure sur le plat et l’impression dès que la pente devenait positive (même de quelques %) de monter un raidard de plus de 15 % … C’est arrivé au bout de 55 km environ, mal parti donc pour faire la (très) longue prévue, demi-tour du côté de Damiatte au plus court mais qui a été long, j’ai tout de même voulu profiter à la carte et façon prospection des jolis chemins du coin. Il y a de quoi faire dans notre région mais les chemins entre Damiatte, Briatexte, Graulhet, Castres, sur ces coteaux de l’Agout sont une des meilleures illustrations du mot bucolique … Même si le coin est vallonné et qu’il faut s’en gagner quelques-uns.

J’étais donc parti ce matin pour aller d’abord rejoindre la voie romaine entre Lavaur, ou plus exactement Massac-Séran et Puylaurens pour ensuite rejoindre l’Agout, partir vers Lautrec et continuer une balade assez longue et varié à thématique voies vertes / véloroutes sans négliger de jolies portions Gravel … Je ne dévoilerai pas le programme prévu, je le referai un de ces jours.

J’ai commencé par la vallée du Girou sur les terres de Pierre-Paul Riquet, l’architecte du Canal du Midi, avant de prendre un peu de hauteur du côté de Verfeil pour rejoindre le Lac de la Balerme et partir vers Massac-Séran et continuer ma balade.

J’avais prévu un bivouac court et donc de quoi manger le soir. Autant l’écrire car même si j’étais seul, ça se saura, je ne sais pas comment : au quitter la maison, je me rends compte que je n’ai pas pris le réchaud, je le charge donc et pars. 30 km plus loin, je me rends compte que j’ai oublié le briquet qui me sers à allumer le feu … Je ne suis pas inquiet, j’ai prévu de passer dire un petit bonjour à Nathalie et Nicolas dans leur nouvelle maison de Marzens, sur l’itinéraire de la voie romaine, voie d’ailleurs qui au début de son appellation n’avait pas grand-chose de romain, des recherches ont été faites depuis et il semblerait qu’un petit quelque chose de romain justifierait finalement l’appellation … Nathalie m’a passé une petite boîte d’allumettes, que je lui ai rendu quand j’ai fait demi-tour puisque je suis repassé par chez eux.

Le matériel n’est pas à mettre en cause, je confirmerai mon premier verdict fait en rentrant tout à l’heure, façon punition : je programme mes révisions, je sais qu’il faut être vigilant sur les plaquettes de freins, je pense qu’elles sont bien usées et donc entraînent un mauvais fonctionnement des pistons qui vont trop loin et ne reviennent pas …
Un instant, je me suis demandé si mon vélo n’avait pas été lui aussi envouté, ou moi-même, j’ai récemment songé à faire appel à un marabout pour désenvouter un vélo et son pilote, il ne faudrait que cela se soit porté sur moi …

Je sais que certains n’ont toujours pas fait le pas du tubeless avec préventif. C’est la deuxième fois depuis l’été dernier que je subis une grosse cervaison sur une route, la première c’était l’été dernier un morceau de fil de fer du côté d’Axat dans l’Aude, là c’était une grosse épine, le liquide a pissé, il n’y a pas d’autre mot, à tapissé le tube diagonal du vélo et a fait son boulot, efficace. Chaque fois que je change mes pneus, je m’amuse à compter les épines plantées dans la carcasse, c’est toujours impressionnant. Question préventif, je suis fidèle à une des marques pionnières et à son produit Stans No tubes. Je rajoute du préventif tous les 3 mois environ et j’en mets toujours un peu plus que préconisé.

Je me suis arrêté à la boulangerie de Saint-Paul-Cap-de-Joux et ai eu le plaisir de voir en vitrine des pains au chocolats : de petits pains avec des pépites de chocolat, ce n’est pas compliqué, pain au chocolat, rien à voir avec une chocolatine ou une raisintine.

Je suis revenu en profitant de quelques jolis sentiers entre Damiatte et Viterbe, puis une très jolie liaison vers Lavaur depuis Marzens, j’ai beaucoup apprécié aussi à l’aller la portion prise du sentier des Collines du Vaurais.

Je suis revenu par le Lac du Laragou by night, 110 km au compteur, partie remise pour la longue prévue initialement …

Conditions printanières : les orchidées sont là, tout est verte et fleuri, le colza est en fleur, 25°C au soleil même au vent, les tracteurs sont de sortie …

Change of programme… Three’s the charm ? Also in french

I’d planned something big to get myself in shape for the upcoming Occitanie 600, but I won’t be out in the field, I’ll be doing it with the participants, keeping track and linking up via the tracking platform.

When I ride solo, even if I have a predefined route, it’s often a free programme, so it’s OK if I vary a bit, but this is the second time that I’ve changed my programme, significantly reducing the planned ride. Last weekend, I had planned an overnight ride, but the strong wind and rain in the evening dissuaded me. Today, it was a mechanical problem that forced me to turn back: rear brake problem, pads sticking to the disc, having to pedal downhill and finding it hard to go faster than 25km/h on very smooth roads, difficulty going faster than 20km/h on flat roads and the impression that as soon as the gradient became positive (even by a few per cent) I was climbing a steep hill of more than 15 per cent …

It was about 55 km, so I didn’t get off to the (very) long start I’d planned. I made a U-turn towards Damiatte at the shortest possible distance, but it took a long time. There’s a lot to do in our region, but the paths between Damiatte, Briatexte, Graulhet and Castres, on these hillsides of the Agout, are one of the best illustrations of the word bucolic… Even if the area is hilly and you have to win over a few of them.

So I set off this morning first to join the Roman road between Lavaur, or to be more precise Massac-Séran and Puylaurens, then to join the Agout, head towards Lautrec and continue a fairly long and varied ride along greenways and cycle routes, not forgetting some nice Gravel sections… I won’t reveal the planned programme, I’ll do it again one of these days.

I started off in the Girou valley, on the land of Pierre-Paul Riquet, the architect of the Canal du Midi, before taking a little higher ground near Verfeil to reach the Lac de la Balerme and head off towards Massac-Séran to continue my walk.

I’d planned a short bivouac, so I’d had enough to eat in the evening. I might as well write it down, because even if I was alone, people would know, I don’t know how: as I was leaving the house, I realised that I hadn’t taken the stove, so I loaded it up and set off. 30 km further on, I realise I’ve forgotten the lighter I use to light the fire… I’m not worried, I’ve planned to drop in and say hello to Nathalie and Nicolas at their new house in Marzens, on the route of the Roman road, a road that wasn’t really Roman when it was first named, but research has since been carried out and it would seem that a little something Roman would finally justify the name… Nathalie gave me a small box of matches, which I gave back to her when I turned around to go back to their place.

The equipment is not to blame, I’ll confirm my first verdict made on the way home earlier, in a punishing way: I’m scheduling my servicing, I know I need to be vigilant about the brake pads, I think they’re well worn and therefore cause the pistons to malfunction, they go too far and don’t come back …

For a moment, I wondered if my bike had not also been bewitched, or I myself. I recently thought of calling on a marabout to unbewitch a bike and its rider, but it must have been me …

I know that some people still haven’t taken the step of using tubeless tyres as a preventive measure. This is the second time since last summer that I’ve suffered a major puncture on a road, the first was last summer with a piece of wire near Axat in the Aude, this time it was a big thorn, the liquid pissed, there’s no other word for it, coated the diagonal tube of the bike and did its job, effectively. Every time I change my tyres, I have fun counting the thorns stuck in the carcass, it’s always impressive. As far as prevention is concerned, I’m loyal to one of the pioneering brands and its Stans No tubes product. I add preventive every 3 months or so and always use a little more than recommended.

I stopped off at the bakery in Saint-Paul-Cap-de-Joux and had the pleasure of seeing some pains au chocolats in the window: little breads with chocolate chips, it’s not complicated, pain au chocolat, nothing to do with a chocolatine or a raisintine.

I came back and enjoyed some lovely trails between Damiatte and Viterbo, then a very pretty link to Lavaur from Marzens, I also really enjoyed the section of the Collines du Vaurais trail on the way out.

I came back via the Lac du Laragou by night, 110 kilometers, so I’ll have to postpone the long one I’d originally planned…

Spring conditions: the orchids are out, everything is green and flowering, the oilseed rape is in flower, 25°C in the sun, even in the wind, the tractors are out …

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