Le cycle rit répond – ou essaie de répondre – à vos questions. Pas de numéro de téléphone surtaxé à composer, pas de frais à la minute, profitez-en !
Question de Raymond RICARD, habitant le 51 : « À quoi ça sert le casque ? Je tombe jamais moi, j’en mets pas ! »
Réponse du cycle rit : « Crâne d’œuf ! ».
« Le casque n’est pas obligatoire, il est vital ! »
Mais oui, Raymond, t’as beau être un as de la pédale (du vélo quoi), ton crâne n’est quand même pas plus dur que le sol … Le casque est au vélo ce que la ceinture de sécurité est à la voiture. On ne s’en rend pas compte quand on fait du vélo, mais lors des chutes et des accidents de vélo, Les traumatismes les plus courants sont généralement ceux des membres supérieurs et de la tête.
Un trou dans la chaussée, une porte qui s’ouvre en ville ou encore un obstacle dans une descente et c’est tout le corps qui est propulsé en avant, la tête la première. On peut même tomber de vélo à l’arrêt. C’est dans ces moments que le casque prend toute son importance, et que l’on peut se rendre compte (trop tard donc) que le casque sauve des vies …
En France, on compte environ 150 décès et 8 000 accidents à vélo par an. Une bonne partie de ces accidents implique un cycliste heurté par l’arrière par un véhicule allant dans le même sens (et plus souvent de jour que de nuit), ou une collision avec un véhicule prioritaire à un carrefour.
Dans la moitié des accidents, la responsabilité du cycliste est totale. Et Moins de 3% des accidents mortels de la route survenant en France concernent des cyclistes. Cette faible proportion ne doit pas faire négliger leur prévention.
La pratique cycliste n’est donc pas plus dangereuse qu’une autre, le danger vient du comportement de chacun. La différence importante avec les autres moyens de locomotion motorisés vient du fait qu’en vélo, la carrosserie c’est le cycliste … D’où l’importance de comprendre qu’un cycliste est un usager de la route comme les autres et se doit de respecter les règles du code de la route.
En VTT, le casque apportera une protection supplémentaire en sous-bois par exemple, j’ai vu (ou entendu et vécu) des branches faire de jolis trous dans un casque …
Et je ne crois pas que porter un casque donnerait l’illusion au cycliste qu’il est plus en sécurité qu’un autre et lui permettrait donc de prendre des risques. Par contre, l’automobiliste doublant un cycliste casqué peut éventuellement faire moins attention le considérant protégé et plus expérimenté. Je préfère courir ce risque que de vivre avec des lésions cérébrales
« Mais c’est moche, un casque de vélo ! » (Raymond insiste)
« Et ta tête recousue, elle va être pas moche ? »
Un casque n’est pas moche, ce qui est moche est de se blesser stupidement. L’offre aujourd’hui est telle que l’on peut trouver sans problème un joli casque, léger, ventilé et efficace. Il ne faut pas lésiner sur la qualité et le prix.
Pour qu’un casque vous protège correctement il doit être bien ajusté à votre tête :
– il ne doit pas bouger lorsque vous bougez la tête
– il doit être inséré complètement sur votre tête de façon à ce qu’il vous couvre le front
– les sangles doivent être ajustées correctement tout en vous laissant assez de place pour ouvrir la bouche (on peut passer un doigt entre le menton et la sangle).
Et bien sûr, il faut changer le casque après un choc sérieux, même s’il semble extérieurement intact.
Une réponse
et bien alors? thierry plus?