VTT enduro à Labruguière

Je n’aime pas la segmentation qui a été faite entre les différentes pratiques du vélo : il n’y a pas si longtemps que ça, si tu avais écouté et suivi les conseils des professionnels ou des magazines spécialisés, tu aurais acheté au moins trois vélos pour assurer ta pratique (un vélo de route, un cyclocross, un VTT de XC, un All-mountain, un vélo de dirt, un vélo de descente … Ça fait plus de trois …). Et je ne parle pas de la taille des roues : pour ceci il te faut un 27,5 pouces ; pour cela un 29 et « Comment, tu roules encore en 26 ? » …Bien sûr, ces disciplines sportives ont chacune leur spécificité, leur technicité, mais pour le pratiquant qui ne cherche que le plaisir de faire du vélo sur toutes sortes de chemins, nul besoin de plusieurs vélos.

Le VTT enduro s’est développé dans les années 2000, principalement en France, et est devenu une discipline à part entière. Sa spécificité tient dans son principe des liaisons entre les spéciales de descente, liaisons montantes non chronométrées mais à effectuer sur le vélo. Et les spéciales sont assez longues et privilégient au maximum les monotraces et les éléments naturels, on est vraiment dans l’ « esprit » du vélo de montagne …
Le VTT enduro a fait lien entre la pratique de la descente et le All-mountain. J’ai un VTT tout-suspendu sans gros débattement, un 26 pouces que j’ai monté moi-même en 2008, avec lequel je pense pouvoir dire que j’ai fit des « gros » trucs (en tout cas à mon niveau), dont je n’ai jamais vu les limites et que je bichonne car je ne veux pas en changer (c’est maintenant un vélo de collection, un Titus Racer-X en titane avec une fourche Sid World Cup …), d’autant plus que depuis bientôt trois ans je me suis mis au couteau suisse du vélo, le Gravel, qui remplace très très souvent mon VTT (y compris dans la caillasse ou les escaliers, il faut juste piloter beaucoup plus « léger » ou fluide, et moins vite quand ça tabasse).

 

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Session du jour avec Bastien et son copain Yogann, fans de descente, de dirt, de sauts … Je les amène en Montagne Noire, les « spots » ne manquent pas, le choix de jour porte sur Labruguière et la forêt de Montaud que j’ai déjà eu l’occasion de traverser, sur les terres des Black Mountain Riders qui ont aménagé, avec le soutien des collectivités locales, un bel espace dédié au vélo de montagne et particulièrement à l’enduro. Cette démarche de concertation, de gestion eco-responsable d’un site naturel dédié à a pratique du VTT est exemplaire et est à saluer ! Ce doit être un très gros travail mais le résultat en vaut assurément la peine.

 

https://www.blackmountainriders.org/

Le casse-croûte restera dans la voiture, nous entamons notre journée sur le parking de La Resse (de garer sur la gauche après le petit pont, le côté droit est privé) où nous reviendrons lors de notre balade, juste après Versailles, lieu-dit où nous sommes passés qui malgré tout supportera difficilement la comparaison avec l’autre Versailles, même si le site ici est superbe, un petit goût de Canada, comme on peut le trouver sur le plateau plus haut.

Les Black Mountain Riders partagent sur leur site, leurs traces et liaisons qui sont très bien balisées, nous en avons donc profité ! Merci et bravo à eux !

Vélo de montagne, nous sommes en Montagne Noire, j’écris beaucoup à son sujet, elle est tellement belle et variée et propice à la randonnée en tous genres : nous partons de 400 m environ pour grimper par deux fois à 1000 m (Strava, encore une fois ton calcul de dénivelé cumulé n’est pas bon …) par de belles pistes forestières, les premières centaines de mètres depuis La Resse proposent un bon coup de cul, façon de rappeler qu’il faut se le gagner avant de profiter des descentes. Plusieurs points de départ sont possibles pour venir rouler là.

Et question descentes, nous nous sommes régalés : les traces sont variées, il y a de la caillasse, du single à foison, des sauts, des virages relevés, du technique, du plus facile etc. Le travail a été très bien fait car tout semble naturel, et c’est appréciable. C’est aussi pour cela qu’il faut préserver ce site et le respecter.
Nous avons emprunté les Siouses (3,7 km), le Goulet (2,2 km) et la Resse (2,5 km).
Les forêts traversées sont aussi superbes : feuillus ou conifères alternent en fonction des versants, quelques espaces plus ouverts font place aux bruyères, myrtilles ou framboisiers.

Belle session enduro et un bon dénivelé cumulé … Et bravo les jeunes, vous avez bien envoyé !

 

 

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