Toulouse, tout, presque ou beaucoup ou pas mal, avant-dernier chapitre, prétention

Avant-dernier chapitre de la thématique quartiers toulousains, le livre ne sera pas fermé, je roule régulièrement en ville, prétention : j’ai postulé pour le titre de Fou de Garidech (j’aimerais rencontrer celui qui a lancé ça, si tu lis ces lignes …), il y a bien plus fou que moi, je postule pour le titre de celui qui aura fait le plus de kilomètres différents dans Toulouse, j’ai dépassé les 1800 km.

Mais ce n’est pas pour ce titre auto-proclamé que je me suis amusé à tracer dans tous les quartiers de Toulouse, j’aime cette ville, j’aime son histoire, j’aime voir comment elle évolue, comme elles se développe, je m’intéresse à son urbanisme, à la façon dont on la modèle, quelle place on y donne au vélo … Là, il y a des trucs que j’aime moins …

Cet après-midi, direction Empalot pour d’abord voir si les deux passerelles piétonnes et cyclables, Empalot et Rapas, sur la Garonne sont opérationnelles, pas encore … Ces deux passerelles font partie du projet Grand Parc Garonne qui doit « renaturer » l’Île du Ramier. J’espère que la piscine Nakache sera restaurée et réhabilitée, c’est un monument de l’histoire toulousaine et c’est un symbole, Alfred Nakache est un des rares rescapés des camps d’extermination nazis.

La balade du jour traverse les quartiers de Rangueil, du Busca, de Saint-Agne, Sauzelong, Monplaisir.

Je suis passé au point culminant de la ville : la butte de Pech-David et ses 260 m d’altitude. Pech-David est un coin prisé des sportifs et des noctambules.
Le téléphérique entre l’Oncopole et Ramonville y fait escale au centre hospitalier, centre réputé.
Pech-David offre un panorama sur la vallée de la Garonne et la ville.

Si vous appréciez les escaliers, vous serez gâtés par ceux qui descendent de l’hôpital jusqu’à la fac de médecine 100 m plus bas, ce sont les plus longs de Toulouse, par paliers, j’y viens régulièrement avec Bastien lors de nos sessions escaliers.

L’Université de Toulouse III – Paul Sabatier a son campus à Rangueil. Elle rend hommage à Paul Sabatier, scientifique né à Carcassonne en 1854, Prix Nobel de Chimie en 1912, naît officiellement en 1969 de la fusion des facultés de Sciences, Médecine et Pharmacie. Elle accueille plus de 37 000 étudiants et héberge 69 structures de recherche. Elle s’est aussi délocalisée à Castres, Tarbes, Auch, Castanet-Tolosan, Bagnères de Luchon, Lannemezan, Bagnères de Bigorre et Moulis.
La médecine a été enseignée à Toulouse dès le XIIIème siècle.
On y enseigne aujourd’hui les sciences, les technologies, les disciplines de la santé et les sports.
En parallèle s’est développé le Complexe scientifique de Rangueil où se trouvent Sup’Aéro, l’E.N.A.C., le C.R.E.P.S., le L.A.A.S., le C.N.E.S. et d’autres …

Sauzelong est connu pour sa « boule », le microscope électronique (inauguré par le Général de Gaulle en 1959) du C.E.M.E.S, Centre d’Élaboration de Matériaux et d’Études Structurales, ce microscope n’est plus opérationnel aujourd’hui, la boule a été conservée.
L’étymologie du quartier vient sans doute de sauze ou sause en occitan, signifiant saule, cet arbre dans sa variété saule tardif ou allongé ne manquait pas autrefois dans ce coin marécageux.

Mis à part les hôtels particuliers de l’hypercentre dont la plupart ont été divisés en appartements, les quartiers du Busca et de Monplaisir sont les plus cossus de Toulouse.
Ils sont voisins du Jardin des Plantes et du Grand-Rond et du Canal du Midi et du Port Saint-Sauveur.
Le Musée Georges Labit est consacré aux Arts de l’Égypte et de l’Asie.
Ces deux quartiers ont été marqués par l’histoire contemporaine : la Gestapo y avait son siège, le Musée de la Résistance et de la Déportation ainsi que le Mémorial de la Shoah y ont été installés.

Les Cales du Radoub accueillent depuis le XIXème siècle les bateaux en réparation.
Le port de Toulouse a connu une activité intense sur le Canal du Midi grâce au transport fluvial des céréales qui transitait par la Halle aux grains. Les premiers ateliers de réparation étaient installés sur les bords des ports Saint-Étienne et Saint-Sauveur, mais pour désengorger le trafic, un bassin, quatre cales et des ateliers ont été construit en haut de l’Allée des Demoiselles.

Dernier chapitre à venir …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *