Toulouse Rive gauche, Toulouse Ouest – Also in english

Dernière étape de mon projet « Tous les quartiers de Toulouse » … Rive gauche et Ouest …

 

 

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 Le Château d’eau

 

 

 

 

 

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Je n’ai pas parcouru les 2020 rues de Toulouse (et il y en a plus depuis ce dénombrement avec l’urbanisation toujours très active) mais je pense avoir parcouru pas mal de piétonniers, voie vertes ou cyclables, et ne pas avoir oublié de sites remarquables …
Je reprendrai ces balades urbaines à l’automne et l’hiver prochain avec peut-être un nouvel objectif : compléter la collection de rues, passer où je ne suis pas encore passé en vélo … Nulle envie de record au Guinness Book ou de titre particulier à remporter, juste cette envie farfelue de passer (presque) partout et de chercher encore des piétonniers, des escaliers, des espaces verts. Les quatre balades sur la thématique des quartiers représentent plus de 500 km, l’ensemble de mes balades dans l’agglomération dépasse les 1000 km …

Balade du jour faite en la toujours bonne compagnie de Jacques qui testait la configuration de son vélo avec porte-bagage en préparation de projets de bikepacking.

Deux mentions spéciales au sujet des piétonniers pour la balade du jour : les quartiers du Récébédou (qui est sur Portet-sur-Garonne) et des Pradettes.

Le Récébédou, quartier « coincé » entre la Route d’Espagne, la voie ferrée et l’autoroute est chargé d’Histoire. Le Récébédou est connu des Toulousains de souche car pendant la Seconde Guerre mondiale, un camp d’internement pour les Juifs et les Républicains espagnols y avait été bâti entre 1941 et 1942. Des convois ferroviaires ont emmené les internés vers Drancy et Auschwitz … Il est à noter que ce camp était géré par la préfecture de la Haute-Garonne sur ordre de Vichy …
Avant cela, en 1940, le camp accueillait les réfugiés du Nord de la France, puis des réfugiés et des évadés, puis un établissement semi-ouvert pour les Juifs et les Espagnols, avant que Vichy n’en change le fonctionnement.
Les conditions de vie étaient déplorables, des centaines d’internés mourront pendant l’hiver 1941-1942.
Un Musée de la Mémoire a été installé dans le seul baraquement du camp qui existe encore. Notre région compte quelques lieux de mémoire de ce type (Le Vernet, Rivesaltes) qui mériteraient plus de mise en lumière, pour ne pas oublier … Devoir de mémoire important à une époque où les extrémismes et les révisionnismes reprennent de l’ampleur …
Je reviendrai là pour m’arrêter à ce musée.

Le Récébédou et les Pradettes sont deux quartiers truffés de piétonniers et d’espaces verts. Le Récébédou avait été créé initialement dans l’esprit des cités jardins, cités ouvrières, pour accueillir les ouvriers de la Poudrerie nationale de Toulouse proche. La guerre en a décidé autrement …

J’ai déjà écrit sur le sujet : oui, il y a des coins sensibles à Toulouse, comme ailleurs. Beaucoup dénigrent les quartiers rive gauche : Mirail, Reynerie, Bagatelle, etc. Je n’y habite pas, c’est vrai, je n’y vis pas mais j’ai traversé ces quartiers assez souvent lors de mes balades urbaines car j’apprécie ces jolis parcs du Mirail, de la Reynerie, Bellefontaine, Fontaine-Lestang ou Monlong, je suis passé dans certaines rues, devant certaines coursives, entrées d’immeubles et n’ai jamais été inquiété.
Je me sens plus inquiet à la sortie du métro Jean Jaurès que quand je traverse ces quartiers …

Un peu d’Histoire sur ces châteaux de la rive gauche (et il y en d’autres) …

Le parc Monlong est un véritable havre naturel de verdure, qui contraste avec l’incinérateur juste à côté ou l’urbanisation qui l’entoure. Il faisait partie d’un vaste domaine dont il reste le château en bout de la Promenade Bernard Marrot, nom du propriétaire, Conseiller général et Adjoint au Maire de Toulouse, qui le légua à l’Insitut Agricole de Toulouse. Ce parc abrite aussi les vestiges d’un ancien aqueduc romain.

 

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 Monlong (photo de Jacques)

 

 

Le château de La Reynerie et son orangerie font partie d’un domaine du 18ème construit par Guillaume Dubarry, Colonel d’Infanterie du Roi, remercié par le Roi Louis XV pour avoir contracté un mariage blanc avec Jeanne Bécu, plus connue sous le nom de Madame du Barry, dernière maîtresse officielle du Roi, guillotinée en 1793, elle était pourtant favorable aux réformes nécessaires à la société française mais s’est trouvée mêlée à une sombre histoire de vol de bijoux …
Le parc abrite au jardin à la française et un pigeonnier.

 

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La Reynerie

 

 

 

Le château du Mirail a lui été construit en 1680 pour Guillaume de Mondran, il a appartenu successivement aux Jésuites et à plusieurs familles nobles et de notables, il sera même réquisitionné par l’armée allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il est actuellement bâtiment de l’Université Toulouse – Le Mirail Jean Jaurès.

 

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Château du Mirail

 

 

 

Le parc de Bellefontaine abrite aussi un pigeonnier.

Le Grand Mirail est un projet urbain qui a vu jour dans les années soixante, dessiné par l’équipe de l’architecte Georges Candilis qui voulait en faire une ville nouvelle dans le cadre d’une Zone à Urbaniser en Priorité. Le projet présenté reprend quelques principes utilisés des grands ensembles de la région parisienne mais y ajoute des éléments novateurs avec les dalles et les coursives à travers les barres d’immeubles et qui séparent circulation piétonne et circulation des véhicules.
Les barres d’immeubles ont une forme caractéristique de tripode, en Y. Des parcs, des jardins sont aménagés, un un lac aussi à La Reynerie et des bâtiments historiques conservés.
Des boulevards urbains marquent les limites des trois quartiers et assurent les connexions vers le centre-ville et les routes reliant les villages environnants.
Cependant, pour des raisons politiques puis économiques, le projet est remodelé, avec des distorsions notables par rapport aux plans initiaux. En effet, les autorisations nécessaires au démarrage des travaux tardent d’abord, entre les tergiversations et l’incompréhension d’un projet d’une ampleur alors inégalée, puis lorsqu’elles sont finalement délivrées, c’est l’économie qui se met à battre de l’aile vers la fin des années 1960. Le projet démarre donc avec 4 ans de retard, puis reste inachevé en 1972 alors qu’il est réalisé à un peu plus des deux tiers. L’urbanisation du dernier quartier se termine en particulier par la construction de pavillons, sous forme d’une « coulée verte », occupant une proportion de terrain sensiblement plus vaste que prévu. Finalement, au lieu d’accueillir cent mille habitants, le Mirail n’en héberge que moins de la moitié.
Cette ZUP doit répondre à un besoin de logement. Ces logements sont censés accueillir les jeunes ménages, les étrangers. Le centre régional prévu sur le projet se constitue au coup par coup : hypermarché Casino, trois organismes administratifs ou para-administratifs, l’école d’architecture, la radiotélévision, la Direction régionale des Douanes et le siège régional du PCF. Les zones d’activités sont situées à la périphérie, comme prévu. Mais le constat est amer, tant de la part de l’architecte qui parle d’un « ghetto des pauvres », que de la part du maire : « Ce fut mon grand échec. J’aurais voulu qu’il n’y ait pas de ségrégation, que soit mixés HLM, logements moyens et standing ». C’est un réel problème puisqu’il a contribué à une ségrégation physique entre la ville et les quartiers. Le quartier du Mirail est isolé par les zones industrielles qui l’entourent, mais aussi par la rocade. (Wikipédia)

Plus à l’Ouest se trouve la Zone de loisirs de La Ramée qui sur 243 ha, peut accueillir de nombreuses activités de sport et de loisirs. Une plage y est aménagée, elle était bien occupée aujourd’hui avec ce ciel bien dégagé et le soleil bien présent, les maillots étaient de sortie, certains se baignaient.

 

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 La Ramée

 

 

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Ne pas oublier la Coulée verte du Touch, très joli itinéraire de promenade qui débute à Saint-Martin-du-Touch, n’y loupez pas le moulin du XVIIème.

La rive gauche comprend aussi des quartiers plus anciens comme Saint-Cyprien, Purpan ou la Cartoucherie. Passage Rue des Fontaines, retour aux sources familiale paternelle …

Le dôme de la Grave est un monument emblématique de Toulouse et présent de nombreuses photos.

La Grave fut le second grand établissement hospitalier et la principale maternité de Toulouse durant une grande partie du xxe siècle avant que soit créé le CHU de Rangueil. Son nom vient de la grève où il a été bâti le long de la Garonne. . L’hôpital servit durant le Moyen-Âge aux populations malades de la peste puis dès 1647, comme lieu de grand renfermement des mendiants, prostituées et aliénés. Dont 3 000 toulousains morts de la peste. (Wikipédia)

Un coin que j’affectionne particulièrement : la confluence du Touch et de la Garonne en bout du quartier Ancely.

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Confluence Touch- Garonne (Photo de Jacques)

 

 

 

La Cartoucherie était autrefois l’Arsenal des Pyrénées, créé en 1797. Sous le Consulat, des zones d’essai et de manœuvre y sont aménagées.
GIAT industries y a eu ses activités jusque dans les années 1990. Depuis, le quartier a été entièrement remodelé, seules les halles ont été conservées.
C’est dans ce quartier que le Zénith de Toulouse a été bâti.

J’apprécie beaucoup les jardins du Barry, propriété de Madame du Barry, au sujet de laquelle j’ai déjà écrit. L’étang est peuplé de ragondins et canards peu farouches et les perruches à collier nidifient dans les platanes.

Ne manquez pas de visiter le Musée des Abattoirs, Musée d’Art contemporain, pendant moderne rive gauche de la Fondation Bemberg, abritée par l’Hôtel d’Assézat rive droite, sans doute le plus grand hôtel particulier de la ville, qui en compte près de 200 …

 

 

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Anecdote … Lors de ma balade sur le thème « autoroutes et rocades » où j’avais essayé de rouler au plus près des dites autoroutes et rocades, j’avais à une heure tardive trouvé un passage improbable dans la zone industrielle et artisanale de Thibaud qui avait débouché dans un cul de sac dont je m’étais sorti en traversant le Play soccer, j’avais bien rigolé avec le monsieur à l’accueil et un groupe qui attendait de jouer.
Nous y sommes passés dans l’autre sens avec Jacques ce matin, le monsieur était toujours là, toujours aussi sympa et nous a laissé traverser l’établissement, et je me suis rendu compte que le passage était vraiment improbable … Une histoire de grillage défoncé qui donne sur une friche boisée … Mais ça passe …

Plus de 160 km parcourus sur la journée.

 

 

 

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 Gironis

 

 

 

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 Météo France

 

 

 

 

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Toulouse Rive gauche, Toulouse Ouest – Also in french

Last step of my project « All the districts of Toulouse » … Left Bank and West …
I haven’t ridden all the 2020 streets of Toulouse (and there are more since this count with the still very active urbanization) but I think I have ridden a lot of pedestrian, greenway or bike paths, and haven’t forgotten any remarkable sites …
I will resume these urban rides in the autumn and next winter with a new objective: to complete the collection of streets, to go where I have not yet cycled … No desire for a Guinness Book record or a particular title to win, just this wacky desire to go (almost) everywhere and to look for pedestrian walkways, stairs, green spaces. The four walks on the theme of neighbourhoods represent more than 500 km, the total of my walks in the agglomeration exceeds 1000 km…

Today’s ride was done in the always good company of Jacques who was testing the configuration of his bike with a luggage rack in preparation for bikepacking projects.

Two special mentions on the subject of pedestrians for today’s ride: the Récébédou (which is in Portet-sur-Garonne) and Pradettes districts.

The Récébédou, a district « wedged » between the Route d’Espagne, the railway line and the motorway, is steeped in history. The Récébédou is known to native Toulousans because during the Second World War, an internment camp for Jews and Spanish Republicans was built there between 1941 and 1942. Railway convoys took the internees to Drancy and Auschwitz … It should be noted that this camp was managed by the prefecture of Haute-Garonne on the orders of Vichy …
Before that, in 1940, the camp received refugees from the North of France, then refugees and escapees, then a semi-open establishment for Jews and Spaniards, before Vichy changed the way it was run.
Living conditions were deplorable, and hundreds of internees died during the winter of 1941-1942.
A Museum of Memory has been installed in the only barrack of the camp that still exists. Our region has a few places of memory of this type (Le Vernet, Rivesaltes) which deserve more emphasis, so as not to forget… An important duty of memory at a time when extremism and revisionism are on the rise again…
I will come back here to stop at this museum.

The Récébédou and the Pradettes are two districts full of pedestrian walkways and green spaces. The Récébédou was initially created in the spirit of garden cities, workers’ cities, to accommodate the workers of the nearby Poudrerie nationale de Toulouse. The war decided otherwise…

I have already written about this: yes, there are sensitive areas in Toulouse, as elsewhere. Many people denigrate the left bank neighbourhoods: Mirail, Reynerie, Bagatelle, etc. I don’t live there, it’s true, I don’t live there, but I’ve walked through these neighbourhoods quite often during my urban strolls, because I appreciate the pretty parks of Mirail, Reynerie, Bellefontaine, Fontaine-Lestang or Monlong.
I feel more worried when I get out of the Jean Jaurès metro station than when I walk through these districts…

A bit of history on these castles of the left bank (and there are others)…

The Monlong park is a real natural haven of greenery, which contrasts with the incinerator just next door or the urbanization that surrounds it. It was part of a vast estate of which the castle remains at the end of the Promenade Bernard Marrot, the name of the owner, General Councillor and Deputy Mayor of Toulouse, who bequeathed it to the Agricultural Institute of Toulouse. This park also contains the remains of an ancient Roman aqueduct.

The Château de La Reynerie and its orangery are part of an 18th century estate built by Guillaume Dubarry, Colonel of the King’s Infantry, who was thanked by King Louis XV for having entered into a sham marriage with Jeanne Bécu, better known as Madame du Barry, the last official mistress of the King, who was guillotined in 1793. She was nevertheless in favour of the reforms necessary for French society, but found herself embroiled in a dark story of jewellery theft…
The park has a French garden and a dovecote.

 

 

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 La Reynerie

 

 

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The Mirail castle was built in 1680 for Guillaume de Mondran, it belonged successively to the Jesuits and to several noble families and notables, it was even requisitioned by the German army during the Second World War. It is currently the building of the Toulouse – Le Mirail Jean Jaurès University.

The Bellefontaine park also houses a pigeon house.

The Grand Mirail is an urban project that came into being in the 1960s, designed by the team of architect Georges Candilis, who wanted to turn it into a new town in the framework of a priority urbanisation zone. The project presented takes up some of the principles used in the large housing estates in the Paris region, but adds innovative elements with the slabs and passageways through the building bars, which separate pedestrian and vehicle traffic.
The blocks of flats have a characteristic tripod shape, in the form of a Y. Parks and gardens are laid out, including a lake in La Reynerie, and historic buildings are preserved.
Urban boulevards mark the boundaries of the three districts and provide connections to the city centre and to the roads linking the surrounding villages.
However, for political and then economic reasons, the project was reshaped, with significant distortions from the initial plans. Indeed, the authorisations necessary for the start of the works were delayed at first, between procrastination and incomprehension of a project of an unprecedented scale, then when they were finally delivered, it was the economy that began to flounder towards the end of the 1960s. The project started four years late, and in 1972 it was left unfinished, although it was just over two-thirds completed. The urbanisation of the last district ended with the construction of pavilions, in the form of a « green corridor », occupying a much larger proportion of the land than planned. In the end, instead of accommodating one hundred thousand inhabitants, the Mirail was home to less than half of them.
This ZUP is intended to meet a housing need. This housing is supposed to accommodate young households and foreigners. The regional centre provided for in the project is built up piecemeal: Casino hypermarket, three administrative or para-administrative bodies, the school of architecture, the radio and television station, the regional customs office and the regional headquarters of the PCF. The business parks are located on the periphery, as planned. But the report is bitter, both for the architect, who speaks of a « ghetto of the poor », and for the mayor: « It was my great failure. I would have liked there to be no segregation, a mix of low- and middle-income housing and luxury housing. This is a real problem because it has contributed to a physical segregation between the city and the districts. The Mirail district is isolated by the industrial zones that surround it, but also by the ring road (Wikipedia).

Further west is the La Ramée leisure area, which covers 243 hectares and can accommodate numerous sports and leisure activities. A beach has been set up there, and it was busy today with the clear sky and the sun, and the swimming costumes were out and some were swimming.

Don’t forget the Coulée verte du Touch, a very nice walking route which starts in Saint-Martin-du-Touch, don’t miss the 17th century mill.

 

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Coulée verte du Touch

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Moulin de Saint-Martin-du-Touch

 

 

The left bank also includes older neighbourhoods such as Saint-Cyprien, Purpan or the Cartoucherie. Passing through Rue des Fontaines, back to your father’s family roots…

The dome of La Grave is an emblematic monument of Toulouse and is present in many photos.

 

 

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 La Grave

 

 

 

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La Grave was the second largest hospital and the main maternity hospital in Toulouse for a large part of the 20th century before the creation of the University Hospital Centre (CHU) of Rangueil. Its name comes from the bank where it was built along the Garonne River. During the Middle Ages, the hospital was used for people suffering from the plague, and then from 1647, as a place of confinement for beggars, prostitutes and the insane. Of which 3,000 Toulouse residents died of the plague (Wikipedia).

A corner that I particularly like: the confluence of the Touch and the Garonne at the end of the Ancely district.

The Cartoucherie was once the Arsenal des Pyrénées, created in 1797. Under the Consulate, test and manoeuvre areas were set up there.
GIAT industries operated there until the 1990s. Since then, the district has been completely remodelled, with only the halls remaining.
It is in this district that the Zenith of Toulouse was built.

I really appreciate the gardens of the Barry, property of Madame du Barry, about whom I have already written. The pond is populated by coypu and ducks, and the ring-necked parakeets nest in the plane trees.

Don’t miss to visit the Musée des Abattoirs, Museum of Contemporary Art, the modern counterpart on the left bank of the Fondation Bemberg, housed in the Hôtel d’Assézat on the right bank, undoubtedly the largest private mansion in the city, which has nearly 200 of them…

Anecdote … During my walk on the theme of « motorways and bypasses » where I tried to drive as close as possible to the said motorways and bypasses, I had at a late hour found an improbable passage in the industrial and artisanal zone of Thibaud which had led to a dead end from which I had escaped by crossing the Play soccer, I had a good laugh with the gentleman at the reception and a group which was waiting to play.

 

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We went the other way with Jacques this morning, the man was still there, still as nice as ever and let us cross the establishment, and I realized that the passage was really improbable … A story of a broken fence that gives onto a wooded wasteland … But it passes …)

Translated with www.DeepL.com/Translator (free version)

 

 

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 L’hippodrome de La Cépière

 

 

 

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