Montée au Col de la Core par la piste – Tous les coups ne sont pas gagnants …

Le Gravel (ou le vélo avec des pneus plus gros, appelez-le comme vous voulez, c’est le digne héritier des randonneuses des premiers congés payés et des cyclo-muletiers) permet d’aborder certains sites par des itinéraires moins fréquents, moins fréquentés et non bitumés, intéressant, non ?

Je suis parti ce matin juste après le lever du soleil pour faire une longue balade dans le Couserans avec quelques cols au programme et le souhait d’y passer par des voies détournées …

Pour le Col de la Core, c’est facile, il suffit à Castillon-en-Couserans de grimper vers la superbe chapelle du Calvaire et de continuer vers Coupy, puis de suivre la route forestière du Larrech qui mène au Col du même nom (qui est d’ailleurs plus haut que la Core, puisqu’il faut ensuite descendre pour remonter). J’affectionne particulièrement ce site pour sa quiétude et la beauté de son panorama.

La piste rejoint la montée au Col de la Core à 1 km du sommet. La Core mérite le détour à plus d’un titre : pour les amateurs de vélo et ses deux versants très intéressants à grimper, pour la beauté du panorama au sommet (vallée de Bethmale vers le Biros et Castillon d’un côté, vallée d’Esbintz vers Sentenac d’Oust et Seix de l’autre, vous pouvez aussi aller chercher via Sentenac d’Oust le Col du Catchaudégué), pour les amateurs de myrtilles et mûres (ne le dites pas trop), pour les randonneurs (le Gr10 passe par là, le site se trouve sur les itinéraires des passeurs de liberté, itinéraires empruntés pendant la Seconde Guerre mondiale). Le Lac de Bethmale plus bas dans la vallée mérite lui aussi le détour et la halte, même s’il peut être très fréquenté en période estivale.

J’ai eu quelques déboires mécaniques ou plutôt hydrauliques récemment, pas tout à fait réglés : le frein arrière frotte encore un peu et ne freine pas, ce qui est tout de même problématique quand tu t’engages sur des parcours très vallonnés, la balade du jour devait être montagneuse … Tout sur le frein avant, disque en surchauffe, arrêts pour arroser et refroidir le disque … Je n’ai pas regardé ça assez sérieusement la semaine dernière, je vais revoir ma copie la semaine prochaine et si besoin contacterai Lionel de https://cycloserv31.fr qui travaille très bien et très sérieusement, j’ai déjà fait appel à ses service.

Tous les coups ne sont pas gagnants …

Au loto, 100 % des gagnants ont joué, c’est sûr, par contre moins de joueurs gagnent, c’est la règle du jeu. Quand tu traces un itinéraire sur une carte, il y a toujours une part d’imprévu : même si tu compares plusieurs fonds de cartes, les photos satellites, un chemin peut disparaître ou ne pas être entretenu … Cela m’est arrivé quelques fois, cela m’est arrivé ce matin : un chemin pourtant encore balisé descendant sur Aunac trop broussailleux, le Gr10 passe à proximité, ceci explique peut-être cela … Demi-tour donc et changement de programme, le dysfonctionnement du frein arrière, d’autant plus sur des portions gravel-enduro (j’explique : portions tout-terrain très pentues, pouvant même être caillouteuses, nécessitant l’emploi de deux freins en très bon état de fonctionnement, j’ai testé juste avant sur une portion du Gr 10, trop compliqué et casse-gueule avec seulement le frein avant, même si c’est bien le frein avant qui stoppe, le frein arrière ralentit et sur des portions très pentues n’est pas inutile, j’avais prévu quelques passages de ce type) posant trop problème, je suis donc remonté au Col de la Core et ai fait la descente par la route, pas trop vite … Dans les descentes de cols de montagne, grisantes, il ne faut jamais oublier que nous ne sommes pas seuls sur la route et qu’il est donc très dangereux de couper les virages, d’autant plus sans visibilité …

Je fréquente le Couserans et plus particulièrement le Castillonnais depuis tout petit, ai pas mal publié sur le sujet et je continue mes balades et prospections pour essayer de relier les vallées par les pistes forestières. Certaines sont superbes et ne servent pas qu’à l’exploitation forestière, elles sont donc très intéressantes à rouler. Les pistes menant aux exploitations sont elles souvent en cul-de-sac, parfois très ravinées par les engins et abandonnées une fois l’exploitation terminée, la nature y reprend ses droits, et c’est très bien !

Les deux pistes de Bellongue Nord et Bellongue Sud par exemple que j’ai nommées dans un article récent permettent par exemple de remonter la vallée jusqu’au Col de Portet d’Aspet sans passer par la route, il en existe bien d’autres et la seule façon de vérifier où elles mènent est de les emprunter … Ce n’est jamais frustrant, c’est toujours prétexte à la balade et à la découverte … Et c’est ainsi qu’on agrandit « son » terrain de jeu …

Une réponse

  1. Hâte de découvrir l’endroit jeudi (je vous rejoins mercredi, à vélo évidemment) en espérant que tes problèmes hydrauliques ne t’assigneront pas à domicile…

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