Improvisations au pied levé solo en la mineur : autoroutes, rocades – Also in english

Cette balade est à classer dans ma nombreuse série des balades improbables, voire farfelues …

Improbables : quelle idée de passer par là ? Zones industrielles, zones très urbanisées, etc.

Le thème du jour a donc été un tour de Toulouse au plus près des rocades et des autoroutes : périphériques intérieur et extérieur, A62, A64, A61, A68, et bien plus poétiques le Fil d’Ariane (j’aurais pu en faire un peu plus vers Tournefeuille et le Touch, le morceau serait à retravailler pour en faire une composition à produire) et la rocade Arc-en-Ciel.

Au sujet des périphériques toulousains ou d’ailleurs, « intérieur » et « extérieur » désignent en fait la partie de la chaussée de la rocade qui est la plus proche de la ville, et cela correspond au sens de circulation horaire des véhicules l’empruntant.

Au pied levé : j’ai été bien malade pendant une dizaine de jours, grippe … J’ai soigné en partie cela par de bonnes suées ou oxygénations fraîches en allant au travail à vélo dans la semaine, je ne savais pas si j’allais rouler ce week-end, et nous sommes bien occupés ces semaines, je me suis décidé en début d’après-midi, au retour de portes ouvertes à l’IUT d’Auch avec Bastien.

Improvisations : je ne pars pas d’une partition blanche, j’ai une trame de départ, j’affine sur le terrain, a capriccio

Au plus près : au plus près sur le vélo, et cette fois encore, j’ai pu emprunter pas mal de voies cyclables, de pistes cyclables, des voies vertes, des chemins et sentiers.

Tempo primo, je rejoins au plus court l’A62, Autoroute des deux mers qui englobe aussi l’A61, pour quelques variations vers le Paléficat, le Grand Selve, Lalande.
A piacere, je longe l’autoroute jusqu’à Castelginest et trouve un chemin qui borde au plus près les murs anti-bruit. Je suis relativement à l’abri de ce petit vent d’Ouest que j’ai senti un peu plus tôt.
Je fais demi-tour à Saint-Alban, à travers les zones industrielles et commerciales, dolce,je cherche un chemin qui borderait lui aussi au plus près l’autoroute, en vain …
Improbable … Je ne serai probablement jamais passé là en vélo si je n’avais ces idées de justement passer là …
Je passe la très jolie zone de loisirs Claude Cornac d’Aucamville, oui très jolie car enchâssée au milieu des zones industrielles, petit coin de nature …
Je tombe par hasard sur la Clinique de la Cadenne pour longer au plus près l’échangeur de Lalande.

 

 

 

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Je suis sur quelques kilomètres, allegro, le soleil est là, vent de dos, le Canal latéral à la Garonne, au plus près du périphérique, extérieur dans mon cas puisque je circule en sens anti-horaire, mais plus intérieur puisque je suis plus dans la ville que le périphérique.

Je vais rejoindre le Fil d’Ariane et l’Arc-en-Ciel vers Blagnac et Colomiers, emprunte ce petit passage en bord de Touch, que je connais bien, lui aussi improbable, coincé entre la rivière, la ville et le butime de l’A621.

Direction le Gers, traversée de Colomiers, je rejoins le petit lac de Bassac, arrive dans la grosse zone commerciale d’En Jacca. Je pars direction opposée, je retourne vers Toulouse, giocoso ma non troppo, le soleil est toujours présent, j’arrive en gare de Colomiers par la voie désaffectée.

Intermezzo, Toulouse, Casselardit, je longe l’A620, je cherche, quieto, trouve une passerelle qui m’amène vers l’échangeur de Lardenne, direction le Mirail, puis Gironis.

 

 

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Là, direction les Pyrénées, via l’A64 et les zones artisanales et industrielles. Retour vers Toulouse par le Palanques.
Fermata, cette trace improvisée n’est assurément gravellistiquement et touristiquement pas la plus intéressante que j’ai pu composer mais une des plus réussie par ses passages improbables : je suis en pleine zone artisanale de Larrieu, je viens de trouver un chemin dégagé dans des taillis entre des entreprises, j’en sors en passant un grillage qui a vécu, tombe sur des entrepôts où j’apostrophe vigoureusement mais en restant poli un livreur qui ne m’a pas vu ou n’a pas eu envie de me voir et j’arrive dans une impasse où se trouve un terrain et une salle de foot en salle, Play soccer. Je rentre, demande si je peux traverser, ça fait rigoler le personnel et les personnes présentes (j’aurais dû prendre une photo, j’y ai pensé ensuite, trop loin, le site est superbe), je traverse la salle et embraye sur l’Avenue de Larrieu pour traverser la zone du Chapitre.
C’est compliqué de trouver un itinéraire au plus près de la Pyrénéenne, l’autre dénomination de l’A64, je file donc vers l’Oncopole et la cyclable vers la Route d’Espagne pour retrouver l’A620, côté extérieur d’abord puis intérieur via Empalot mais à contre-sens, façon de parler, vous suivez ?

Je traverse Rangueil, vais vers Montaudran pour voir comment je peux passer l’échangeur du Palays. Je cherche, me résigne à suivre le Canal du Midi vers Ramonvillle-Saint-Agne.
Arrivé à la zone nature des Cinquante et à sa ferme, une intuition m’amène vers le deuxième point d’orgue de la balade : un superbe single qui part, con allegrezza, vers l’A61. Le chemin est bien dégagé mais est sinueux et traverse des fourrés, j’espère, en entendant les chiens des deux ou trois maisons longées à son départ, qu’il ne se terminera pas en cul-de-sac. L’intuition est bonne, je retrouve l’A61 que je surplombe à hauteur de Labège.

 

 

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Je retourne une dernière fois vers Toulouse à travers la très grande zone artisanale et industrielle de Labège.

A tempo, là je connais bien, je longe l’Hers pour rejoindre Gabardie et L’Union et l’A68, Autoroute du Pastel.

Calando, grosse montée de la Rue Jean Monnet.

La lune est pleine, je rejoins le lac de Rouffiac pour terminer, rallentando, par la piste gravillonneuse, blanche, nul besoin d’éclairage, du Chemin de la Bourdette.

 

 

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Je finis ma balade, decrescendo, pianissimo et même con dolore, le dernier kilomètre le long de la D888 est très lent … Presque 130 km au compteur …

 

 

 

 

 

 

Improvisations au pied levé solos in A minor : motorways, bypasses – Also in French

This walk is to be classified in my numerous series of improbable, even crazy walks …

Improbable : what’s the idea to go there ? Industrial areas, highly urbanised areas, etc.

So the theme of the day was a tour of Toulouse close to the ring roads and motorways: inner and outer ring roads, A62, A64, A61, A68, and much more poetically the Fil d’Ariane (I could have done a bit more towards Tournefeuille and le Touch, the piece would have to be reworked to make a composition to produce) and the Arc-en-Ciel ring road.

On the subject of Toulouse’s ring roads or elsewhere, « inside » and « outside » actually refer to the part of the ring road that is closest to the city, and this corresponds to the hourly traffic direction of the vehicles using it.

On short notice: I’ve been quite ill for ten days, flu … I cured it partly by sweating or fresh oxygenating while cycling to work during the week, I didn’t know if I was going to ride this weekend, and we’re quite busy these weeks, I decided to do it in the early afternoon, after returning from open doors at the IUT in Auch with Bastien.

Improvisations: I don’t start with a blank sheet of paper, I have a starting line, I refine it on the ground, a capriccio …

As close as possible: as close as possible on the bike, and this time again, I was able to use a lot of cycle lanes, cycle tracks, greenways, paths and trails.

Tempo primo, I join the A62, Autoroute des deux mers which also includes the A61, for some variations towards Paléficat, Grand Selve, Lalande.
I walk along the motorway to Castelginest and find a path that borders the noise barriers. I am relatively sheltered from this little west wind that I felt earlier.
I turn back to Saint-Alban, through the industrial and commercial areas, dolce, I look for a path that would also border the motorway, in vain…
Improbable … I would probably never have passed there by bike if I didn’t have these ideas of just passing there …
I pass the very nice leisure area Claude Cornac d’Aucamville, yes very nice as it is embedded in the middle of industrial areas, a little corner of nature …
I stumbled across the Clinique de la Cadenne to get as close as possible to the Lalande interchange.

I follow for a few kilometres, allegro, the sun is there, the wind at my back, the Canal latéral à la Garonne, as close as possible to the ring road, outside in my case since I am travelling anticlockwise, but more inside since I am more in the city than the ring road.

I will join the Fil d’Ariane and the Arc-en-Ciel towards Blagnac and Colomiers, take this small passage along the Touch, which I know well, also improbable, wedged between the river, the city and the A621 butime.

Direction Gers, crossing Colomiers, I join the small lake of Bassac, arrives in the big commercial zone of En Jacca. I leave in the opposite direction, I return towards Toulouse, giocoso ma non troppo, the sun is always present, I arrive in station of Colomiers by the disused way.

Intermezzo, Toulouse, Casselardit, I go along the A620, I look for, quieto, find a footbridge which brings me towards the Lardenne interchange, direction Mirail, then Gironis.

There, direction the Pyrenees, via the A64 and the artisanal and industrial zones. Return to Toulouse via the Palanques.
Fermata, this improvised track is certainly not the most interesting one I have ever done, but it is one of the most successful because of its improbable passages: I’m in the middle of the Larrieu industrial estate, I’ve just found a clear path in the thickets between companies, I come out of it by passing a fence that has lived through, I come across some warehouses where I vigorously but politely challenge a delivery man who hasn’t seen me or wanted to see me, and I arrive at a dead end where there is a field and an indoor football hall, Play soccer. I go in, ask if I can cross, that makes the staff and the people present laugh (I should have taken a picture, I thought about it afterwards, too far, the site is superb), I cross the room and turn onto Avenue de Larrieu to cross the Chapter area.
It’s complicated to find a route as close as possible to the Pyrénéenne, the other name of the A64, so I head towards the Oncopole and the cycle path towards the Route d’Espagne to get back on the A620, first on the outside and then on the inside via Empalot, but in the wrong direction, so to speak, do you follow?

I cross Rangueil, go towards Montaudran to see how I can get past the Palays interchange. I look for, resign myself to following the Canal du Midi towards Ramonvillle-Saint-Agne.
When I arrive at the Cinquante nature area and its farm, a hunch leads me to the second highlight of the ride: a superb single that goes, con allegrezza, towards the A61. The path is clear but winding and crosses thickets, I hope, by hearing the dogs of the two or three houses along the way, that it will not end in a dead end. My intuition is right, I find the A61 which I overhang at the level of Labège.

I go back to Toulouse one last time through the very large industrial zone of Labège.

I return one last time towards Toulouse through the very large artisanal and industrial zone of Labège.

At tempo, there I know well, I go along the Hers to join Gabardie and L’Union and the A68, Autoroute du Pastel.

Calando, big rise of the Rue Jean Monnet.

The moon is full, I join the lake of Rouffiac to finish, rallentando, by the gravelly track, white, no need for lighting, of the Chemin de la Bourdette.

I finish my walk, decrescendo, pianissimo and even con dolore, the last kilometre along the D888 is very slow… Almost 130 km on the odometer …

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