Dimanche, j’ai regardé l’épreuve élite homme des championnats du monde de cyclisme à Imola.
Effectivement, le titre est donné à une seule personne, pas à une équipe mais c’est une véritable tactique d’équipe qui a permis à Julian Alaphilippe de gagner.
Plusieurs équipes ont imprimé leur rythme à la course, les Français n’étaient jamais loin dans le peloton.
Une première vague bleue animée notamment par Quentin Pachet, Nans Peters puis Kenny Elissonde, a forcé le rythme à une soixantaine de kilomètres de l’arrivée, le peloton a commencé à s’étirer et se disloquer … Les Belges, les Italiens et les Slovènes ont à leur tour voulu imprimer leur rythme à la course. Le premier favori de la course, vainqueur du dernier Tour de France, Tadej Pogacar, a alors placé une attaque mais a été repris par les derniers coureurs encore présents devant. Vincenzo Nibali a aussi attaqué, suivi par Wout Van Aert. Guillaume Martin et Rudy Molard ont alors fait l’effort pour ramener Julian Alaphilippe aux avants-postes. Être dans la roue d’un partenaire, dans l’aspiration, te permet un bonne économie d’énergie même s’il faut assurer au pédalage …
Et c’est à 12 kilomètres de l’arrivée que Julian Alaphilippe a porté son attaque et a réussi à distancer tous ses adversaires et devenir le 9ème Français à décrocher le maillot arc-en-ciel, 23 ans après Laurent Brochard.
Bravo Julian et bravo Julien Bernard, Kenny Elissonde, Valentin Madouas, Rudy Molard, Guillaume Martin, Quentin Pacher et Nans Peters ! Une victoire d’équipe et une sacrée performance personnelle !
« C’est dur de dire quelque chose. Je veux remercier tous mes camarades qui ont cru en moi. L’équipe de France était très forte aujourd’hui, tout le monde a fait un super boulot. J’avais beaucoup d’ambition et tout le monde a eu confiance en mon plan. Ce titre, je suis parfois passé très près et jamais je n’avais pu décrocher le podium. C’est le rêve de ma carrière. »