Je ne me suis pas trompé dans mon montage garnotte pour l’usage que je veux en faire : le Stiff envoie bien sur la route, est très réactif, le confort est là aussi.
Question développement, 44 devant et 11-42 derrière, pas de souci dans les montées et ça envoie bien aussi sur plat, bien sûr pas à la cadence des purs coursiers, les développements ne correspondent pas à ça. Mais je n’ai jamais cherché à rouler façon coursier, j’aime bien profiter du paysage, m’arrêter pour prendre des photos et dire bonjour (il faut avouer que dire bouger ou répondre de la main au salut d’un cyclo, ça ralentit méchamment la cadence …)
Côté gravier, confort et rendement à la clé, à tester plus longuement.
Le gravel est vraiment bien plus qu’un coup marketing des grandes marques, son succès le prouve aussi, ce vélo revient à l’essence même de la petite reine : passer sur toutes les routes et chemins, comme le faisaient les premières randonneuses.
Sur la toile, on verra pas mal de vidéos de fous furieux qui passent vraiment partout avec leur gravel, je reste persuadé que quand ça devient cassant le VTT est incontournable et qu’il ouvre d’autres horizons.
Comme je reste persuadé que pour ma taille, le 26 pouces suffit ou le 27,5 peut correspondre.
Le vélo évolue bien sûr, de nouveaux produits, de nouveaux concepts apparaissent (qui parfois reprennent de bien vieilles inventions). Par exemple, beaucoup ne jurent que par le Fat bike, y compris sur nos terres européennes. La paternité du Fat bike se joue entre l’Alaska et le Nouveau-Mexique, là-bas il y a de la neige ou du sable, voilà pourquoi des cyclistes ont mis au point ces vélos à très gros boudins.
Oui, c’est hyper confortable, mais pour lancer la machine et tenir le rythme, il faut dépenser un paquet d’énergie …
Et après tout, que chaucun trouve son compte, peut importe la monture !