Celle-là, je la place souvent, même si elle signifie initialement que l’on va faire quelque chose de mal dans une certaine occasion, « larron » étant le brigand, « occasio facit furem » ou encore « l’occasion fait le pêché ».
Bessières
Exemple encore ce jour du fait de profiter de faire quelque chose en cette circonstance : nous allons passer le week-end à Albias chez Marie-Pierre et Xavier, avec Pascale, Sébastion, Anaïs et Gabin, et voir le Festival des Lanternes samedi soir à Montauban.Je profite donc de l’occasion pour faire une longue pour aller chez eux, j’y suis déjà allé plusieurs fois en vélo, de façon plus ou moins directe : au plus court, il y a une soixantaine de kilomètres. On peut rallonger un peu mais sans dénivelé en suivant le Canal latéral à la Garonne, puis le Canal de Montech jusqu’à Montauban et la vallée de l’Aveyron. J’avais fait une fois le détour par Lafrançaise, je décide de passer par les forêts (Buzet, Sivens, Grésigne où je privilégierai les passages Gravel) et les châteaux et bastides du Tarn-et-Garonne (Penne, Bruniquel, Saint-Antonin-Noble-Val), et un détour final par Septfonds et Caussade …
Salvagnac
Puycelsi
Souvenir du raid des Bastides fait en 2021 avec Dominique, Édouard et Sébastien : j’ai tracé en suivant la magnifique liaison entre Penne et Saint-Antonin-Noble-Val par le Gr46 (avec en préambule une bonne montée sur une piste très gravillonneuse donc très énergivore) puis un retour vers Penne au Pech de la Lego par le Gr46, le site est superbe, la descente (dans ce sens) vers la Madeleine très agréable aussi.
Deux passages Gravel-enduro, si si ça existe : la descente sur Penne et la descente sur Saint-Antonin-Noble-Val …
Que signifie Gravel-enduro ?
J’en discute souvent : ma définition du Gravel (je suis vététiste de « formation ») est « un vélo qui passe partout », je passe donc partout, même si parfois je pousse, je porte ou je descends à pied … Gravel-enduro qualifie des passages assez techniques en descente (à mon niveau) où tu dois bien calculer ta trajectoire, t’appliquer, il peut y avoir des marches, etc. Des passages où il est vrai, tu passerais plus facilement en VTT … Mais comme ça passe aussi en Gravel, pourquoi donc ne pas y passer ? Le plaisir y sera aussi, différent : plaisir accru de pilotage notamment … Nous avons croisé des randonneurs qui ont dû se questionner sur ces drôles de vélos tout-terrains avec des guidons de vélo de course …
Penne
Penne
Une trace n’est pas figée : nous n’avons pas hésité à nous écarter de la trace initiale pour trouver d’autres ou de nouveaux chemins, cela a été le cas du côté de Salvagnac où nous avons suivi de très jolis chemins, très vallonnés, il faut y grimper à Salvagnac …
La traversée de la Grésigne par la piste forestière a été superbe, montée continue assez roulante.
Balade faite en partie et donc en bonne compagnie avec Jacques et Julien, Jacques nous a accompagnés jusqu’aux Barrières en VAE ; même s’il gère plutôt bien ses batteries le monsieur (c’est au dire au minimum de l’aide, donc il appuie !) le dénivelé annoncé de la balade de jour et l’état éventuel des terrains allaient être rendre la balade assez exigeante, il n’aurait peut-être pas assez de ses deux batteries pour faire toute la boucle et revenir sur Toulouse … Il est reparti par Sivens et un bon nombre de chemins, le coin est très vallonné, les terrains gras, ça a donc été dur …
Julien m’a accompagné jusqu’à Bruniquel où j’ai fait un point rapide sur le temps (chronologique) : j’avais prévu d’arriver à Albias au plus tard à 17h30, j’ai donc choisi de rallier Albias au plus court en longeant d’abord l’Aveyron jusqu’à Montricoux, sans passer par Septfonds et Caussade, donc par les petites routes, j’ai trouvé tout de même trouvé deux pistes agricoles.
Julien a réparé une crevaison, même en tubeless ça peut arriver lorsque le trou est assez gros … C’est arrivé dans une descente assez roulante mais pas mal pierreuse, et en fait ce sont deux trous qu’il a dû boucher. Il est rentré « au plus court » ensuite et a donc accumulé sur la journée un bon nombre de kilomètres.
Saint-Antonin-Noble-Val
Bruniquel
Montricoux
Beaucoup de battues ce samedi : nous n’avons pas pu rentrer dans la forêt de Buzet et sur le Causse après Saint-Antonin, nous changerons de direction, sans le regretter car nous avons tout de même pu suivre une superbe piste.
Chasseurs très cordiaux, c’est à noter, non pas parce qu’ils ne pourraient pas l’être maos parce que certains ont tendance à s’approprier des lieux qui ne leur appartiennent pas … Nulle polémique dans ce propos, j’entretiens de très bon rapport avec les chasseurs, je respecte leur pratique et loisir, c’est pour cela que je m’autorise à parler de ça.
J’apprécie toujours, lors de mes balades à vélo, m’intéresser à l’histoire des lieux traversés, aux anecdotes locales, etc. J’ai décrit sur Bruniquel, sur les bastides tarnaises, grâce au vélo et particulièrement lorsqu’on quitte le goudron, on peut accéder à d’autres sites.
Là, c’est au mémorial du maquis d’Ornano que nous avons fait halte. Composé d’une quarantaine de réfractaires au S.T.O., le maquis d’Ornano avait été créé le 23 août 1943 par une poignée de jeunes qui avait décidé de refuser le travail obligatoire et préféré prendre le maquis pour combattre pour la liberté de la France. Il avait pour mission de réceptionner l’armement parachuté. Le 21 mars 1944, plusieurs sont tombés là, au cœur du causse, frappés par les balles de l’ennemi.
J’ai appris aussi qu’il y a eu une léproserie à Saint-Antonin-Noble-Val, je n’ai pas trouvé d’informations sur ce sujet, si ce n’est qu’autrefois ces lieux étaient aussi appelés maladeries …
Ce coin de notre région, surnommé la Toscane occitane, est vraiment magnifique, je m’y balade toujours avec grand plaisir. Elle est aussi très vallonnée, donc physiquement souvent exigeante. Notre région est très vallonnée …
La trace : https://www.visugpx.com/rmRcGV7zPE
Photos partagées par Jacques et Julien :