Boucle avec de vraies portions gravel au départ de l’île d’Oléron qui suit l’estuaire de la Seudre au plus près de l’eau, rive droite, jusqu’à Saujon, pour descendre vers La Tremblade et passer le pont sur la Seudre. Cette boucle peut se faire sans passer par l’île, au départ du très joli site de Marennes-plage.
Une belle promenade dans les marais de la Seudre, des endroits très sauvages, des prés occupés par le bétail, des espaces de l’activité ostréicole typique.
Ne pas hésiter à pousser dans les accès à l’estuaire, de superbes points de vue s’offrent à vous, par contre cela oblige à faire demi-tour … En fin de journée, j’aurai parcouru bien plus que les quelques 100 km publiés sur la trace.
A Marennes, le circuit suit le canal de la Seudre à la Charente dont j’ai déjà parlé sur une trace publiée au départ de Bourcefranc.
https://www.moulin-des-loges.com/
Passage sur le très beau site du Moulin des Loges, en plein marais. De nombreux échassiers, dont des cigognes, nichent là. Si vous voulez les voir de près, il faut se faire très discret : les échassiers ont sûrement de très bonnes raisons de craindre l’homme et s’envolent dès qu’ils vous repèrent …
Saujon est une bourgade très agréable, la Seudre la traverse très sagement avant de s’ouvrir très largement au niveau de l’Eguille. Quelques carrelets pittoresques sont placés là. Ne pas manquer le point de vue à la Pointe de l’Eguille.
Le circuit passe ensuite rive gauche de l’estuaire et suit la voie de chemin de fer du Petit train des mouettes qui rallie La Tremblade.
https://www.traindesmouettes.fr/
Ne pas manquer le village de Mornac-sur-Seudre, pittoresque.
Arrivé à La Tremblade, donner quelques coups de pédale le long du chenal vers l’esuaire avant d’aller chercher le pont sur la Seudre. Vous pouvez aussi pousser jusqu’à Ronce-les-Bains pour un point de vue sur Saint-Trojan, Gatseau et le pertuis de Maubuisson.
Circuit très peu ombragé, à faire plutôt tôt le matin ou en fin de journée en semi-nocturne, tenir compte aussi du vent …
La trace :
https://www.visugpx.com/p8SPsWe4cV
Gravel or not gravel ?
Je n’aurai pas fait ce circuit avec mon VTT : un peu trop de goudron pour du pur VTT et pourtant de bien belles choses à voir … Prendre du plaisir sur son VTT, c’est pour moi à la fois du domaine du visuel, de l’immersion dans des milieux naturels ou en tout cas assez préservés, et du domaine du technique : suivre des traces où tu vas aussi être obligé de regarder au sol quelques mètres devant toi si tu ne veux pas t’en prendre une, réfléchir à la trace, prendre de la caillasse, passer où rien ne passe sauf le randonneur à pied … En gravel, on est moins soumis à cette technicité même si, sur les portions engagés (et j’en recherche sur tous mes cicuits en garnotte), tu dois aussi bien choisir ta trace et piloter « fluide » ou « léger ». Tu fais plus de bornes, attention toujours à ne pas se laisser aller à l’euphorie du rendement accru de la machine, le moteur doit suivre …
Je me répète : si tu ne recherches pas une pratique « extrême », technique, de la grosse caillasse, si tu veux juste pédaler ou bon te semble, y compris hors des sentiers battus, suivre ce chemin en terre, gravier ou herbe, même si 500 mètres plus loin, tu seras obligé de faire demi-tour car tu te retrouveras devant un énorme roncier, un ruisseau, ou en plein champ de maïs ou de tournesol (ça m’est arrivé plusieurs fois sur ce circuit), un vélo de garnotte pourra être ton seul vélo. Et les marques qui ont d’abord surfé sur cette vague à la mode et marketing, conçoivent de vrais vélos, bien réfléchis, dédiés à cette pratique qui a toute sa place puisqu’elle renvoie aux origines mêmes du deux-roues à moteur musculaire.
Une réponse
Y’ Des photos qui méritent ?