Le mot de l’Éditeur :
Après Le Coureur et son ombre, unanimement salué par la critique, Olivier Haralambon brosse une galerie de portraits de cyclistes imaginaires. Un texte qui prend sa source dans le monde du vélo mais dont chaque ligne touche à l’universel.
» Il s’est entiché de son vélo comme on s’attache à une machine, et il s’entraîne non pas pour gagner, mais pour stagner : s’étant bâti de muscle, pour rester cet ouvrier qu’il aurait dû être. Ou il est un champion moderne. Il s’entraîne selon les méthodes et la morale de son époque, il communique adroitement sur les réseaux sociaux et soigne son image. Champion, il est aussi ce corps qui passe dans la foule, et qui ne fait que passer, objet d’un désir impossible. Il prend sa retraite et se reconvertit dans une existence forcément plus ordinaire. Alors il regarde ses vieux maillots comme ses propres reliques, comme l’évocation sacrée de celui qu’il n’est plus. » Ils sont au nombre de douze. Douze cyclistes, en selle ou non, jeunes ou retraités, glorieux ou las, champions modernes gérant leur image sur les réseaux sociaux, anciennes vedettes caressant le maillot de leurs victoires passées, hommes – et quelques femmes – pédalant pour une raison qu’ils ignorent parfois eux-mêmes. Certains reconnaîtront dans ces croquis quelques personnalités du cyclisme. Les autres y trouveront des fils, des pères, des amants, et le vertige de la littérature.
La presse en parle :
» Il faut vraiment que vous lisiez ces odes aussi différentes soient-elles les unes des autres à la Petite Reine parce qu’elles en valent vraiment le coup. » Joy Raffin, France Inter
» Fin, mystérieux et subtil. Une boîte à rêves de belle sorte. Et puis si bien écrit et si évocateur, si littéraire, dans ses sueurs et ses destins, dans la pétarade des motos et les craquements de la piste. » Paul Fournel
» L’auteur rend sensible l’effort qu’exige ce sport, qui mêle la métaphysique et la plongée dans les bas-fonds. » Virginie Bloch-Lainé, Libération
» Parce qu’il transmet à hauteur d’homme l’inoxydable passion, Mes Coureurs imaginaires aurait bien mérité de s’aligner pour un grand prix. » Pierre Vavasseur, Le Parisien
» Il faut le lire, ce recueil de portraits de coureurs cyclistes, mais aussi y jouer. Le lire d’abord pour retrouver la langue exigeante d’Olivier Haralambon qui, il y a deux ans, racontait si bien l’exaltation de l’effort cycliste et le frisson de la course dans Le Coureur et son ombre. Y jouer ensuite pour identifier ces 12 portraiturés que l’auteur aime avec leurs tourments et qu’il ne nomme jamais » Clément Guillou, Le Monde
» Olivier Haralambon signe des portraits-essais sur le vélo au-delà du vélo, vélo comme façon d’être et d’exister : pédaler pour rester debout. » Sean James Rose, Livres Hebdo
» Quand Haralambon parle de cyclisme, c’est toujours une expérience intime et inspirée. » Vincent Hubé, L’Équipe
» Nul besoin d’aimer le vélo pour goûter la plume exceptionnelle d’Olivier Haralambon, ancien coureur cycliste devenu philosophe et écrivain. » Jean-François Nadeau, Le Devoir
» Les coureurs imaginaires, nouvel opus d’Olivier Haralambon confirme une chose : nous avons un nouveau styliste dans la littérature sportive ! » Marc-Olivier Amblard, Boojum
» Plongez-vous sans retenue dans ce livre, un livre magnifiquement écrit. Un livre juste, précis, enchanteur. Un livre païen que vous pouvez lire pieusement. » Bike Café
» Olivier Haralambon est aujourd’hui l’une des belles plumes du cyclisme moderne […]. Lire Mes coureurs imaginaires, c’est saisir autrement les subtilités du pédalage et de la danseuse. Éclairer notre regard sur ces corps en mouvement, offerts en sacrifice à une foule électrisée. Car Olivier Haralambon griffe les pages comme on caresse les pédales. » L’Espadon
» Inspiré et inspirant. Mes coureurs imaginaires est une ode à tous les cyclistes. Une prose cadencée, un style qui marque. La littérature sportive nouvelle génération. » Lire le sport.fr
» Le style d’Haralambon, […] permet des échappées vers un ailleurs qui dépasse les limites mêmes de son sujet. » capbd.be