Voici le volume 2 de l’Inventaire Ô Gravel isochrone des 10 km. Inventaire à la Prévert, non exhaustif et donc toujours incomplet, même si je n’en ai pas oublié beaucoup, des chemins dans l’isochrone des 10 km autour de chez moi …
Pourquoi chercher plus loin ? D’abord parce qu’on ne peut pas aller plus loin avec ces 10 kilomètres … Mais ces deux volumes inventaires Ô Gravel, je ne vous les présente par dépit : je connais plutôt tous ces coins, ça fait plus de 20 ans que je me balade dans le coin, au début avec mes cartes IGN série bleue que j’étudiais à la maison puis que je prenais avec moi sur le terrain. Aujourd’hui, j’ai toujours la carte au 1/25000ème mais elle défile sur un écran de 4 cm sur 6,5 cm, elle est là la révolution du GPS pour la randonnée, cela facilite la lecture, la navigation mais ça ne dispense pas d’étudier la carte …
Pas par dépit, et là on est dans la vélosophie de Ô Gravel ! : se promener autour de chez soi, explorer, profiter des magnifiques sentiers qui peuvent s’offrir à nous, respecter car nous ne nous ne sommes que des invités … Et autour de chez nous, nous sommes gâtés : de nombreux chemins existent et un bon nombre est entretenu ou balisé par les communes ou les intercommunalités, c’est appréciable. C’est aussi pour cela qu’il faut montrer que c’est utile, que cela amène du monde à s’y promener, cela crée aussi un réseau de chemins « verts » et « protégés » et qu’il faut préserver car ces chemins aident à la biodiversité. C’est aussi pour cela qu’il est inutile, quand le réseau est asse varié de chercher à le développer à outrance : certains chemins doivent aussi rester plus sauvages … Par contre, la signalétique doit être efficace, suffisante, accompagnée pourquoi pas de panneaux pédagogiques, les chemins entretenus pour attirer aussi les randonneurs occasionnels qui pourraient rechigner à s’engager sur des chemins aux herbes trop hautes …
La randonnée à pied, le vélo, ont une empreinte carbone quasi nulle. Je compte pour le vélo la fabrication, d’autant plus pour le carbone, le transport souvent depuis là-bas, tout à l’Est, mais cela ne me pose pas problème, les pièces, etc. Mais ramené au nombre de kilomètres parcourus ensuite sur le vélo, je pense que le bilan est positif.
Pas par dépit : ces chemins sont variés et très agréables, j’ne connais beaucoup, certains dans leurs moindres détails, je ne m’en lasse jamais.
Et il est vrai que sans ce confinement, je n’aurais peut-être pas eu idée d’en dresser un inventaire non exhaustif mais quand même, cela représente près de 300 km même s’il y a un peu de goudron pour les liaisons.
Pas par dépit : cela ne m’empêche pas, quand je suis seul de partir de temps en temps en hors-piste car je sais que dans ce cas, je n’abîme pas, je ne gêne pas.
Pas par dépit : je sais que je pourrai un jour retourner explorer d’autres coins de France (et d’ailleurs peut-être, j’avoue rêver d’aller dans l’Atlas Marocain, en Mongolie ou au Kenya) sans souci de limite de distance ou d’heure, y prendre énormément de plaisir et revenir quelques jours plus tard « chez moi », aller faire un tour et me dire « Mais c’est vraiment joli ici ! ».
Belle balade encore aujourd’hui, avec un bon cumul de dénivelé (c’est vallonné …), et fait en très bonne compagnie sur les 60 premières bornes avec Dominique. On a passé un très bon moment encore !
Je n’ai pas fait l’erreur de mes 200 sur les Strade bianche à la sauce tarnaise où je n’ai pas trouvé de commerce pour me ravitailler (j’ai fait avec mes trois barres de céréales et deux pâtes de fruits, un peu léger), aujourd’hui j’ai trouvé (une peu tard, vers 16h00) une boulangerie ouverte (au centre commercial Le 15 à Pechbonnieu) pour manger un délicieux pain bagnat au thon … Et plus tôt, je me suis arrêté chez notre amie Valérie qui m’a offert une petite bière …
L’inventaire du jour :
La Mouyssagèse
Bords du Girou
En Solomiac
Vallon de Rieubaquié (Ah, dommage, on ne peut pas aller plus loin, sinon nous aurions poussé jusqu’au Lac de La Balerme, superbe site)
Moulin de Conné
En Naurous
En Pontac
Le Lac du Laragou (son tour est beaucoup moins vallonné que La Balerme, mais c’est très joli aussi et il y a au bout un superbe sentier qui remonte vers Garrigue, en, dehors de l’isochrone …)
Les bois entre Roquesérière et Azas (là aussi, on pourrait continuer vers Lugan …)
Coupiac
En Gaulène
Strade bianche agricoles tarnaises
Agres
Chemin des Bels
Chemin des Bardis
Chemin de Borde-Haute
Forêt de Buzet
Chemin des Coustousses
Chemin du Goutil (attention à faire attention aux cavaliers et aux chevaux, il y a plusieurs centres équestres dans le coin)
Chemin d’Al Neple
Chemin des Cordes
Chemin des Prieurs (j’aimerais en connaître l’origine)
Route des Marçais
Chemin du Paradis (si vous le cherchiez …)
Chemin des Sablières
Chemin des Taillades (allez voir les compte-rendu de mes dernières traces pour voir des photos de ces différents chemins)
Chemin de Mirepoix (si vous voulez vérifier votre condition physique, c’est un excellent test)
Le Bois de Montjoire Vieux (attention, les bois sont privés, ne cherchez pas de champignons par ici …)
Chemin des Raouillous (Kézaco ?)
Les Toulzas
Chemin de Vermenel
Vacquiers (nous sommes en limite de l’isochrone, sinon nous aurions poussé vers la Forêt royale et les vignobles du Frontonnais)
Chemin de Gabachou
Chemin du Pech
Chemin du Malès
Chemin de pagès (il doit y avoir des Pagès dans le coin)
Villariès, Chemin du Lavoir (joli petit chemin …)
Chemin de Poubil
Allée des Tailladettes
Les bois de Montberon et Pechbonnieu (il y a de quoi faire dans ces bois, on peut pousser aussi vers Gratentour, Cépet, Saint-Sauveur, Bruguières)
Chemin du Bois
Chemin de Renery
Chemin de Daran
Chemin du Castillon
Chemin des Puntous
Chemin de Saint-Loup (il y mène ou il en vient)
Chemin de Beausoleil
Bidalou
Bazus
Paulhac
Forêt de Buzet
Beausoleil
Chemin de la Côte
La Montagnette (elle aussi, vous pouvez l’aborder dans l’autre sens pour vérifier votre condition physique …)
Chemin du Coustou de Saint-Paul (bitumé mais un sacré morceau lui aussi)
Sancès
Les Palens
Chemin de la Salle Haute
Roquesérière, Chemin de Saint-Jacques
Chemin des Groulets
Montastruc-la-Conseillère (boucle du Purgatoire, pas besoin d’explication, ça monte …)
Les Mortiers (le « mur » à Garidech, une bonne façon de vite se mettre en jambes quand tu pars de la maison dans cette direction)
En Balette (soleil bientôt couchant, j’ai légèrement dépassé l’heure du couvre-feu …)
La trace nettoyée : https://www.visugpx.com/nvOY4q2pDM
Je préfère toujours parler de mes sorties, des points touristiques ou historiques, des beautés de la nature, etc. De temps en temps je fais une petite parenthèse pour parler équipement. J’ouvre la parenthèse pour parler lunettes …
J’ai les yeux qui pleurent, non pas que je sois une vraie chochotte, bon c’est vrai je pleure devant « De toutes nos forces », « Wonder » à la fin ou « Joyeux Noël » mais je parle de vélo ! J’ai les yeux qui pleurent, je prends l’air et j’avoue que jusqu’à aujourd’hui, à part mettre un masque de ski, je n’avais pas trouvé la paire de lunettes idéale … J’ai porté du tout simple Décathlon (Décathlon ne fait pas que de tout simple, les produits sont très étudiés et très aboutis), du Endura, du Oakley, du Julbo … le problème pouvait être moindre mais n’était pas résolu. Sur de la longue, je finissais avec l’œil irrité et la peu rouge à force de frotter avec le gant pour essuyer.
Je peux l’écrire aujourd’hui : le problème est résolu : j’ai cherché une paire de lunettes avec des verres les plus hauts possibles sans que ça ressemble à un masque de ski, j’ai trouvé, merci POC avec le modèle AIM. Les verres mesurent 6 cm de haut, les lunettes sont bien enveloppantes, le verre est top, attention tout de même quand on les pose comme tout modèle sans monture inférieure.
Comme je dis à certains de mes élèves quand je leur passe les films cités plus haut et d’autres, il ‘y aucune honte à pleurer, à exprimer ces sentiments, comme il n’y aucune honte ni signe de faiblesse à dire à son enfant qu’on l’aime. « T’es un homme, ça ne pleure pas ! ». Elle encore la vie dure celle-là …