
À la fin, il m’a manqué une heure de luminosité, c’est l’heure du passage à l’heure d’hiver …
Je devais faire le tronçon Lac du Lenclas – Saint-Pons-de-Thomières pour compléter ou alimenter le stock de photos. Au vu ou su de la météo prévue, je me suis garé à Labruguière, vent d’Ouest-Nord-Ouest prévu, temps nuageux, des éclaircies pouvaient se produire et ça me permettait de rouler une quarantaine de kilomètres pour rejoindre mon point de départ et en fin de journée de rouler aussi une quarantaine de kilomètres pour revenir à la voiture.
Au début, petit vent de face et quelques gouttes mais de belles zones de ciel bleu qui se sont décalées plus vers le Lauragais, les nuages ont dû butter contre les contreforts de la Montagne Noire et m’ont accompagné toute la journée, les gouttes aussi, j’ai plusieurs fois changé de tenue mais j’ai pris la pluie, le vélo aussi, sur une bonne partie de l’après-midi et de la fin de journée. Bien équipé, on supporte sans problème même si ce n’est pas ce que je recherche … Le vent forcit bien dans la journée, donc bon vent de face et bonne pluie pendant un bon moment en fin de journée.




Un peu vers le milieu, échange ou plutôt invective d’un monsieur qui élève des faisans à Saint-Avit (s’il lit ces lignes …). Invective, pas insulte : je vois de chaque côté de la route des volières avec des centaines de beaux faisans, je trouve ça original, je m’arrête pour prendre une photo. Et là j’entends « T’arrête pas ! Continue ! » C’est le monsieur qui m’interpelle … Je dis juste que je vais prendre une photo, rebelote « T’arrête pas ! pas de photo, je ne sais pas ce que tu vas faire avec cette photo, tu prends pas en photo ce qui ne t’appartiens pas ! »
Je lui fais remarquer qu’il peut dire ça de façon plus posée, qu’on ne se connaît pas, qu’on peut commencer par bonjour, que je ne tutoie pas les gens que je ne connais pas même si j’ai le tutoiement facile et que je ne prendrai pas de photo, il s’excuse tout de même et me souhaite une bonne journée façon « Allez c’est bon, dégage. »
Je ne sais pas si ces faisans sont élevés pour leur viande ou pour être lâchés pour la chasse, je n’ai rien contre les faisans, j’en ai déjà mangé, je n’ai franchement rien contre les chasseurs, peut-être que le monsieur a cru que j’allais envoyer ça à des activistes véganes ou des anti chasse ou peut-être a-t-il déjà eu à faire à eux …
Si on doit ne prendre en photo que ce qui nous appartient, on peut jeter tous les appareils photos … Une photo prise sur la voie publique d’un paysage, d’un bâtiment même privé mais que l’on voit, n’a pas besoin d’autorisation, le droit à l’image ne concerne que les personnes, je ne savais pas que ça concernait aussi les faisans. Et pour en revenir aux faisans, j’en croise souvent et les faisans d’élevage ne sont absolument pas farouches puisqu’habitués à l’homme, ils auraient même tendance à venir vers toi, ça peut tout de même questionner sur l’intérêt de les tuer. La biodiversité souffre, plus à cause de la dégradation des milieux de vie et de la transformation des écosystèmes ruraux (disparition des haies et des zones humides, urbanisation, agriculture intensive) qu’à cause de la chasse. Ces faisans lâchés (plusieurs millions) contribuent peut-être à la reproduction sauvage de ces volatiles mais ont du mal à s’adapter à leur liberté et autonomie. Il existe des souches sauvages qui se réadaptent mieux. Peut-être que le monsieur souhaite aussi que ses faisans voient le moins possible de bipèdes, dans ce cas son élevage en bord de route est mal placé : si tu ne veux que les gens s’arrêtent en bord de route pour regarder tes faisans, cache-les …
La Véloccitanie entre Revel et Mazamet puis entre Bédarieux et Béziers est une Véloroute, elle emprunte principalement des routes peu fréquentées et est bien conçue. Entre Mazamet et Bédarieux, elle suit la voie verte Passa Païs, très agréable, les plus beaux tronçons sont entre Saint-Amant-Soult (où est né le Maréchal d’Empire Soult) et Bédarieux.


On va moins vite en vélo, on hésite moins à flâner dans les communes traversées, on a souvent de belles surprises, exemple à Viviers-les-Montagnes avec le superbe château et l’église qu’on ne voit pas depuis la route. Pas mal d’exemple ailleurs aussi aujourd’hui comme à Hauterive …
Mazamet et la vallée du Thoré (ainsi que celle de l’Arnette) ont eu un riche passé industriel liée à la mégisserie. Cette industrie n’est plus, en tout cas là, il reste tout de même quelques grosses entreprises, des entreprises de métallerie ou ferronnerie, des scieries, Valéo à Mazamet qui produit des systèmes d’éclairage et de signalisation automobile, et une grosse unité Frayssinet (numéro 1 français de la fertilisation organique des sols et stimulation naturelle des plantes) à Rouairoux, la voie verte à cet endroit et tout le long de l’entreprise est goudronnée, il n’est pas impossible que ce soit lié …
La trace – The track : https://www.visugpx.com/4kDZqU2A3c
Véloccitanie, Passa Païs, final variations in heavy rain and wind – Also in French
In the end, I was an hour short of daylight, as it was time to switch to winter time…
I had to do the Lac du Lenclas – Saint-Pons-de-Thomières section to complete or add to my stock of photos. Given the weather forecast, I parked in Labruguière. A west-north-westerly wind was predicted, with cloudy skies and possible sunny spells, which would allow me to cycle about 40 kilometres to reach my starting point and then cycle another 40 kilometres at the end of the day to return to the car.




At the start, there was a slight headwind and a few drops of rain, but there were beautiful patches of blue sky that shifted more towards Lauragais. The clouds must have hit the foothills of the Montagne Noire and accompanied me all day, as did the rain. I changed my clothes several times, but I got wet, as did my bike, for much of the afternoon and late afternoon. Well equipped, it’s easy to cope with, even if it’s not what I’m looking for… The wind picked up during the day, so there was a strong headwind and heavy rain for quite a while at the end of the day.
Somewhere around the middle, an exchange, or rather an invective, from a gentleman who breeds pheasants in Saint-Avit (if he is reading this…). An invective, not an insult: I see aviaries on either side of the road with hundreds of beautiful pheasants, I find it original, I stop to take a photo. And then I hear « Don’t stop! Keep going!‘ It’s the gentleman calling out to me… I just say that I’m going to take a photo, and again, ’Don’t stop! No photos, I don’t know what you’re going to do with that photo, you don’t take photos of things that don’t belong to you! «
I point out that he could say that in a more calm manner, that we don’t know each other, that we could start with a hello, that I don’t use informal language with people I don’t know, even though I tend to use informal language easily, and that I won’t take a photo. He apologises anyway and wishes me a good day in a ‘Come on, that’s enough, get lost’ kind of way.
I don’t know if these pheasants are raised for their meat or to be released for hunting. I have nothing against pheasants; I’ve eaten them before. I honestly have nothing against hunters. Perhaps the gentleman thought I was going to send this to vegan activists or anti-hunting campaigners, or maybe he’s had dealings with them before…
If we can only take photos of what belongs to us, we might as well throw away all our cameras… A photo taken on public land of a landscape or even a private building that is visible does not require permission. Image rights only apply to people. I didn’t know they also applied to pheasants. And coming back to pheasants, I often come across them and farmed pheasants are not at all shy as they are used to humans. They even tend to come towards you, which makes you wonder why anyone would want to kill them. Biodiversity is suffering, more because of the degradation of habitats and the transformation of rural ecosystems (disappearance of hedgerows and wetlands, urbanisation, intensive agriculture) than because of hunting. These released pheasants (several million) may contribute to the wild reproduction of these birds, but they struggle to adapt to their freedom and autonomy. There are wild strains that are better at readapting. Perhaps the gentleman also wants his pheasants to see as few bipeds as possible, in which case his roadside breeding ground is poorly located: if you don’t want people to stop at the roadside to look at your pheasants, hide them…
The Véloccitanie between Revel and Mazamet, then between Bédarieux and Béziers, is a cycle route that mainly follows quiet roads and is well designed. Between Mazamet and Bédarieux, it follows the very pleasant Passa Païs greenway, with the most beautiful sections between Saint-Amant-Soult (birthplace of Marshal Soult) and Bédarieux.

You go slower on a bike, so you’re more inclined to stop and explore the towns you pass through, where you often find pleasant surprises, such as Viviers-les-Montagnes with its magnificent castle and church, which you can’t see from the road. There are plenty of other examples today, such as Hauterive…
Mazamet and the Thoré valley (as well as the Arnette valley) have a rich industrial past linked to tanning. This industry no longer exists, but there are still a few large companies, metalworking and ironwork companies, sawmills, Valéo in Mazamet, which produces automotive lighting and signalling systems, and a large Frayssinet plant (France’s leading manufacturer of organic soil fertilisers and natural plant stimulants) in Rouairoux. The greenway at this location and along the entire length of the company is paved, so it is not impossible that this is related…
Translated with DeepL.com (free version)


























