Passa Païs, Véloccitanie: variations sur 3 jours avec pluie mineure et vent majeur

Passa Païs, Véloccitanie : variations jour 1 – Also in english

Je ne vais pas trop en dire, je finalise un projet éditorial qui va sortir en 2026 toujours aux Éditions CHAMINA.

J’avais initialement programmé une itinérance au départ de Saint-Félix-Lauragais, un peu plus de 400 km via la Véloccitanie puis la Passa Païs (les deux sont souvent associées, elles en commun la liaison Mazamet-Bédarieux) avec quelques variations Gravel (ou Gravel enduro pour l’une) jusqu’à Béziers puis un retour par les flancs de la Montagne Noire …
Les conditions météorologiques en ont décidé autrement. J’étais un peu coincé car je dois envoyer mon travail à l’éditeur début novembre …
Je voulais partir mardi, pluie toute la journée, mercredi s’annonçait moins défavorable (quoique), j’ai donc pris la voiture pour aller plus loin vers l’Est, j’ai d’abord pensé à Mazamet, je reviendrai en grimpant au Pic de Nore le troisième jour pour aller faire une session drone pour un film pour l’Occitanie 600 2026. Pluie, pluie, pluie, ciel bien bouché, j’ai donc poussé plus loin encore, Saint-Pons-de-Thomières.
Le ciel semblait plus dégagé dans les vallées du Jaur et de l’Orb, je gare la voiture et pars sur le vélo sous une petite pluie, avec tout l’équipement pour bivouaquer (dont la tente), en fonction de la météo du jour soit je continuerai soit je reviendrai sur Saint-Pons récupérer la voiture et aviser. Les journées sont aussi moins longues, il est inutile de rouler trop tard ou trop tôt si l’on veut prendre des photos.

Bien équipé (pantalon de pluie, veste de pluie vraiment imperméable, casquette de pluie, j’ai aussi des gants et des sur-chaussures si besoin, là je n’ai pas eu à les sortir), je roule sans problème sous la pluie, par contre c’est quand même moins agréable pour prendre des photos.

J’ai passé cette première journée entre Saint-Pons-de-Thomières, Mons-la-Trivalle et les Gorges d’Héric.

Je connais bien les véloroutes voies vertes occitanes, la Passa Païs plus particulièrement entre Saint-Pons et Bédarieux est certainement une des plus belles et peut-être la mieux aménagée : les étapes sont toutes balisées et marquées de jolis panneaux, un réseau de professionnels (tous commerces) identifiés par des panneaux spécifiques, etc. De nombreux ponts, des tunnels jalonnent la voie verte, les tunnels s’éclairent normalement automatiquement quand on y pénètre.

Riols

J’ai pour ma part choisi de prendre un peu de hauteur pour accéder au magnifique site du Saut de Vézoles à Prémian par Rouvials en suivant le Chemin de la Mémoire de la Forêt du Somail.
Le maquis Jean Grandel est l’un des premiers maquis F.T.P.F (Francs Tireurs et Partisans Français) de l’Hérault et s’est installé là, suivi par le maquis Latourette. Une plaque commémorative est dédiée à ce dernier sur la piste forestière de Rouvials à L’Estalabar à la baraque des Gardes.
Ce maquis s’est d’abord installé sur l’autre versant de la vallée du Jaur, à La Fraise. Le 5 juin 1944 décision est prise de regrouper près de 150 volontaires pour former le maquis C.F.L. (Corps Franc de la Libération) dans le secteur. En se rendant au lieu de rassemblement, dans la nuit du 6 au 7 juin, un groupe du secteur de Poulhes-Capestang est pris à partie par les Allemands au Col de Fontjun entre Cébazan et Saint-Chinian. 5 résistants sont tués, 18 autres faits prisonniers et fusillés à Béziers le 7 juin. Les rescapés rejoignent le hameau de La Fraise puis le hameau de Euzèdes près de Riols.
Dans la nuit du 25 au 26 juin, le groupe quitte ce lieu pour s’implanter à l’Estalabar près de la baraque des Gardes ayant déjà abrité le maquis Grandel, il va y rester près d’un mois. Les vivres lui seront apportées par un groupe de Saint-Pons-de-Thomières.
Dès juillet, les effectifs des maquis augmentent, les actions diverses se multiplient, les Allemands contrôlent de plus en plus difficilement la région, les maquis vont changer d’implantation. Le maquis Latourette participera aux combats de Saint-Pons.

Chaque village traversé ou longé a son charme. Mention spéciale à Olargues. Classé parmi les Plus Beaux Villages de France, c’est un joyau médiéval. Dominé par son ancien donjon, devenu clocher, un dédale de ruelles pavées, de maisons en pierre et de passages voûtés constituent le village. Son Pont du Diable, datant du XIIème siècle, enjambe la rivière Jaur avec élégance. Chargé d’histoire et de charme, Olargues séduit autant les amateurs de patrimoine que les amoureux de randonnée et de paysages préservés.

Mention spéciale aussi à ce joli passage de la voie verte bien exposé avant Olargues à la végétation et aux senteurs de Méditerranée …

Le Saut de Vézoles est un site naturel exceptionnel autour du lac éponyme, retenue hydraulique créée en 1956. Le ruisseau du Bureau s’y élance en une magnifique cascade plongeant dans la vallée en contrebas. La légende raconte que c’est le diable qui aurait fendu la montagne en cet endroit, créant cet abîme précipitant le ruisseau, pour se moquer de lui qui cherchait son chemin, retenu par le Vent et le Brouillard. Le ruisseau aurait alors entraîné le démon avec lui dans sa chute. Depuis, le Vent et le Brouillard (assez fréquents là) errent sur le plateau, revendiquant chacun la souveraineté des lieux.
L’ascension par le Sentier des Mille Marches est un parcours exigeant de 11 à 13 km, à faire avec prudence en temps humide.
La montée en vélo, d’où que l’on vienne est exigeante mais les panoramas y sont magnifiques. Cette montée depuis Riols par les forestières à partir de Rouvials est superbe, 10 km tout de même à 7 % de pente moyenne avec quelques passages à plus de 10 % pour plus de 700 m de dénivelé positif, le site est à 1000 m d’altitude.

Les nuages ont joué avec le soleil, quelques gouttes sont tombées, un peu de brume a accroché les reliefs, ajoutant à la fantasmagorie des lieux.

J’ai terminé (avant de faire demi-tour) dans les gorges d’Héric, prisée des randonneurs et des amateurs d’escalade. Ces gorges ont été taillées dans des roches métamorphiques (issues de mouvements tectoniques très puissants qui ont compressé dans les températures et pressions très élevées les roches granitiques en gneiss) il y a environ 300 millions d’années. L’érosion glaciaire et fluviale a ensuite creusé le lit du ruisseau d’Héric.

Les gorges sont dominées d’aiguilles rocheuses et de parois verticales créant un paysage spectaculaire.
Héric a deux étymologies possibles : « auric » (« arum »), or, que l’on pouvait trouver en assez bonnes quantités à l’Antiquité ou « aricus », ruisseau.

J’ai mangé le soir à la pizzeria « La Dolce Vita » à Saint-Pons, recommandé !

J’ai ensuite choisi, au vu des prévisions météorologiques, de me rapprocher de Béziers pour remonter très tôt vers la Passa Païs pour en parcourir la fin vers Bédarieux avec assez de luminosité pour prendre des photos et partir vers Faugères et Murviel-les-Béziers. J’ai donc poussé jusqu’à Murviel pour dormir là dans la voiture et repartir vers 6h.

La trace / The track : https://www.visugpx.com/ywUnYZsxWN

Passa Païs, Véloccitanie: variations day 1 – Also in French

I won’t say too much, as I’m finalising an editorial project that will be published in 2026, again by Éditions CHAMINA.

I had initially planned a route starting from Saint-Félix-Lauragais, a little over 400 km via Véloccitanie and then Passa Païs (the two are often combined, as they share the Mazamet-Bédarieux link) with a few Gravel variations (or Gravel enduro for one) to Béziers and then a return trip along the slopes of the Montagne Noire…
The weather conditions decided otherwise. I was a bit stuck because I have to send my work to the publisher in early November…
I wanted to leave on Tuesday, but it rained all day. Wednesday looked less unfavourable (although still not great), so I took the car to go further east. I first thought of Mazamet, and I’ll come back on the third day to climb Pic de Nore for a drone session for a film for Occitanie 600 2026. Rain, rain, rain, and a very cloudy sky, so I pushed on even further to Saint-Pons-de-Thomières.
The sky seemed clearer in the Jaur and Orb valleys, so I parked the car and set off on my bike in the drizzle, with all my camping gear (including a tent). Depending on the weather, I would either continue or return to Saint-Pons to pick up the car and decide what to do next. The days are also shorter, so there’s no point in riding too late or too early if you want to take photos.

Well equipped (rain trousers, truly waterproof rain jacket, rain hat, I also have gloves and overshoes if needed, but I didn’t have to use them this time), I ride without any problems in the rain, but it’s still less pleasant for taking photos.

I spent this first day between Saint-Pons-de-Thomières, Mons-la-Trivalle and the Gorges d’Héric.

I am familiar with the Occitan greenway cycle routes, and the Passa Païs, particularly between Saint-Pons and Bédarieux, is certainly one of the most beautiful and perhaps the best developed: the stages are all signposted and marked with attractive signs, and there is a network of professionals (all businesses) identified by specific signs, etc. Numerous bridges and tunnels line the greenway, and the tunnels are normally lit automatically when you enter them.

For my part, I chose to climb a little higher to reach the magnificent site of the Saut de Vézoles in Prémian via Rouvials, following the Chemin de la Mémoire de la Forêt du Somail (Somail Forest Memory Trail).
The Jean Grandel maquis was one of the first F.T.P.F. (Francs Tireurs et Partisans Français) maquis in the Hérault region and was established there, followed by the Latourette maquis. A commemorative plaque is dedicated to the latter on the forest track from Rouvials to L’Estalabar at the Gardes hut.
This maquis was initially established on the other side of the Jaur valley, at La Fraise. On 5 June 1944, the decision was taken to bring together nearly 150 volunteers to form the C.F.L. (Corps Franc de la Libération) maquis in the area. On their way to the meeting place, during the night of 6 to 7 June, a group from the Poulhes-Capestang sector was attacked by the Germans at the Col de Fontjun between Cébazan and Saint-Chinian. Five resistance fighters were killed and 18 others were taken prisoner and shot in Béziers on 7 June. The survivors reached the hamlet of La Fraise and then the hamlet of Euzèdes near Riols.
During the night of 25 to 26 June, the group left this location and moved to Estalabar, near the guards’ hut that had previously housed the Grandel maquis. They remained there for nearly a month. Food supplies were brought to them by a group from Saint-Pons-de-Thomières.
From July onwards, the number of maquis members increased, various actions multiplied, and the Germans found it increasingly difficult to control the region, so the maquis changed location. The Latourette maquis took part in the fighting at Saint-Pons.

La baraque des Gardes

Each village we passed through or skirted had its own charm. Olargues deserves a special mention. Listed as one of the Most Beautiful Villages in France, it is a medieval gem. Dominated by its ancient keep, now a bell tower, the village is a maze of cobbled streets, stone houses and vaulted passageways. Its 12th-century Devil’s Bridge elegantly spans the River Jaur. Steeped in history and charm, Olargues appeals to heritage enthusiasts as much as it does to lovers of hiking and unspoilt landscapes.

Special mention should also be made of the pretty, sunny section of the greenway before Olargues, with its Mediterranean vegetation and scents…

The Saut de Vézoles is an exceptional natural site around the lake of the same name, a reservoir created in 1956. The Bureau stream plunges down a magnificent waterfall into the valley below. Legend has it that the devil split the mountain at this spot, creating this abyss into which the stream plunges, to mock him as he searched for his way, held back by the Wind and the Fog. The stream then carried the demon with it as it fell. Since then, the Wind and the Fog (which are quite common there) have wandered the plateau, each claiming sovereignty over the area.
The climb up the Sentier des Mille Marches is a demanding 11-13 km route, which should be tackled with caution in wet weather.
The climb by bike, wherever you come from, is demanding but the views are magnificent. This climb from Riols through the forests from Rouvials is superb, 10 km with an average gradient of 7% and some sections over 10%, with a total elevation gain of over 700 m. The site is at an altitude of 1,000 m.

Vézoles

The clouds played with the sun, a few drops fell, a little mist clung to the hillsides, adding to the phantasmagoria of the place.

I finished (before turning back) in the Héric Gorges, popular with hikers and rock climbers. These gorges were carved out of metamorphic rocks (resulting from powerful tectonic movements that compressed granite rocks into gneiss under very high temperatures and pressures) around 300 million years ago. Glacial and fluvial erosion then carved out the bed of the Héric stream.
The gorges are dominated by rocky peaks and vertical walls, creating a spectacular landscape.
Héric has two possible etymologies: ‘auric’ (“arum”), gold, which could be found in fairly large quantities in ancient times, or ‘aricus’, stream.

I had dinner at the pizzeria ‘La Dolce Vita’ in Saint-Pons, which I recommend!

I then decided, based on the weather forecast, to move closer to Béziers so that I could set off very early for Passa Païs and cycle the last stretch to Bédarieux in daylight, with enough light to take photos, before heading on to Faugères and Murviel-les-Béziers. So I pushed on to Murviel to sleep in my car and set off again at around 6am.

Translated with DeepL.com (free version)

Olargues

Gorges d’Héric

Passa Païs, Véloccitanie : variations jour 2 – Also in english

Nuit passée dans la voiture, matelas, oreiller, sac à viande et duvet, pas trop mal dormi. Réveil à 6h, pluie soutenue, changement de programme, je repars en voiture vers Lamalou-les-Bains, le ciel est y moins chargé. Je me gare au Poujol-sur-Orb pour remonter un bout de Passa Païs et revenir vers Lamalou-les-Bains et Bédarieux avant d’embrayer sur la Véloccitanie vers Faugères et Murviel. J’ai prévu quelques détours plus Gravel, plus sauvages …

À Lamalou-les-Bains, j’ai voulu grimper au site de Notre-Dame-de-Capimont, aussi pour profiter du panorama sur la vallée de l’Orb. Jolie montée sur route et chemin. Encore quelques gouttes alternant avec le ciel bleu et comme la veille un joli arc-en-ciel …
Le sanctuaire et son ermitage cuminent à 400 m d’altitude, le site est ombragé de chênes verts et le panorama est superbe.
Belle descente vers la vallée par un sentier Gravel très enduro …

Notre-Dame-de-Capimont

J’ai retrouvé la voie verte à Hérépian pour rejoindre Bédarieux, pittoresque village en bord d’Orb.

Bédarieux

J’ai ensuite dévié de la Véloccitanie pour rejoindre par les pistes (balisées Passa Méridia, GRP, Grande Traversée de l’Hérault) les Trois Tours de Fougères, anciens moulins.

Les moulins de Faugères offrent un panorama exceptionnel sur la plaine du Languedoc jusqu’à la Méditerranée. Construits au XVIème siècle, ces six moulins à vent témoignent du riche passé agricole de la région. Trois d’entre eux ont été restaurés, dont un est encore en fonctionnement, produisant de la farine artisanale.

Là aussi, végétation et senteurs de Méditerranée …

Je voulais aller voir Caussignojouls avant de repartir vers Lamalou et aller chercher la voiture.

Jolie section Gravel sur le GRP GT34 avant de basculer sur la vallée de l’Orb.

Originalité sur le parcours au niveau du village Les Aires : d’anciennes arènes assez discrètes car entourées d’un mur carré fermé, seul un portail montre la construction circulaire. Une plaque mentionne « Arènes Serge Grisez », je n’ai trouvé aucune autre information sur la toile, je suis preneur d’informations sur l’histoire de ce lieu.

Il y avait encore assez de lumière quand je suis arrivé à la voiture et ensuite pour aller prendre des photos à Laurens et au château de Grézan, ancienne commanderie très pittoresque avant d’aller manger dans une zone d’activité au Nord de Béziers et aller me garer pour la nuit à Corneilhan. Je me suis arrêté à Faugères acheter du vin, j’apprécie particulièrement les vins de terroirs (avec modération bien sûr), la Syrah et le Mourvèdre.

Le vent a été très fort dans la journée, il a poussé les nuages, en a amené d’autres mais a finalement bien dégagé le ciel. Je l’ai eu de face sur le retour, scotché au sol même en descente …

La trace / The track : https://www.visugpx.com/3hEPYPVyLG

Passa Païs, Véloccitanie: variations day 2 – Also in French

Spent the night in the car, mattress, pillow, sleeping bag liner and duvet, slept pretty well. Woke up at 6am, heavy rain, change of plan, I set off again by car towards Lamalou-les-Bains, where the sky is less overcast. I park at Poujol-sur-Orb to climb a section of Passa Païs and return to Lamalou-les-Bains and Bédarieux before joining the Véloccitanie towards Faugères and Murviel. I’ve planned a few detours that are more gravelly and wilder…

In Lamalou-les-Bains, I wanted to climb up to Notre-Dame-de-Capimont to enjoy the view over the Orb valley. It’s a nice climb on roads and paths. There are a few more drops of rain alternating with blue skies and, like the day before, a beautiful rainbow…
The sanctuary and its hermitage are at an altitude of 400 m, the site is shaded by holm oaks and the view is superb.
A beautiful descent into the valley via a very enduro gravel path…

I rejoined the greenway at Hérépian to reach Bédarieux, a picturesque village on the banks of the Orb.

I then deviated from the Véloccitanie route to join the trails (marked Passa Méridia, GRP, Grande Traversée de l’Hérault) leading to the Trois Tours de Fougères, former mills.

The mills of Faugères offer an exceptional panorama over the Languedoc plain to the Mediterranean Sea. Built in the 16th century, these six windmills bear witness to the region’s rich agricultural past. Three of them have been restored, one of which is still in operation, producing artisanal flour.

Les Moulins de Faugères

Here too, there is Mediterranean vegetation and scents…

I wanted to visit Caussignojouls before heading back to Lamalou to pick up the car.

There was a lovely gravel section on the GRP GT34 before switching to the Orb valley.

There was something unusual about the route near the village of Les Aires: old arenas that were quite discreet because they were surrounded by a closed square wall, with only a gate revealing the circular construction. A plaque mentioned ‘Arènes Serge Grisez’, but I couldn’t find any other information about it online. I’d love to hear more about the history of this place.

There was still enough light when I got to the car and then to take photos in Laurens and at the Château de Grézan, a very picturesque former commandery, before going to eat in a business park north of Béziers and parking for the night in Corneilhan. I stopped in Faugères to buy some wine. I particularly enjoy local wines (in moderation, of course), Syrah and Mourvèdre.

The wind was very strong during the day, pushing the clouds away and bringing in others, but finally clearing the sky. I had it head-on on the way back, stuck to the ground even on the downhill slopes…

Translated with DeepL.com (free version)

Caussignojouls

Les Aires

Laurens

Passa Païs, Véloccitanie : variations jour 3 – Also in english

Murviel-lès-Béziers

Je retrouverai pendant ces 3 jours le fleuve Orb aux paysages très variés : gorges encaissées, vignobles, passages larges, etc. La route à gué à hauteur de Lamalou et son aménagement laissent présager du caractère impétueux que l’Orb peut avoir.

Je verrai de nombreux gués tout au long du parcours et de nombreux panneaux et barrières pour fermer les routes en cas de crues, les cours d’eau du coin sont très capricieux, il est toujours impressionnant de comparer la taille du cours d’eau à sec (certains ressemblent plus à des fossés qu’à autre chose) et lors de crues, c’est aussi spectaculaire dans l’Aude.

Châetau de Grézan

Troisième jour et fin de mes prospections photographiques autour de la Véloccitanie dans l’Hérault.

Peu de vent le matin, il se lèvera plus tard, ciel dégagé avec de nombreux bancs de de nuages.

On ne dit pas chocolatine ici, j’ai quand même été servi quand j’en ai commandé une le matin.

Au programme de la journée une bonne boucle alternant petites routes et quelques passages Gravel à travers les vignes vers Lieuran-lès-Béziers, Puissalicon, Magalas, Autignac, Murviel-lès-Béziers, Reals et son pont sur l’Orb (superbe site), le trou d’eau et son rougier à Canders près de Cazouls-lès-Béziers (et le menhir que je n’ai pas trouvé), la jolie voie verte jusqu’à Maureilhan, le site de l’étang asséché de Montady (qu’il faut voir de haut, soit depuis les hauteurs du village de Montady soit de l’Oppidum d’Ensérune pour en apprécier la belle géométrie), Ensérune et terminer au niveau du tunnel du Malpas le long du Canal du Midi jusqu’à la belle ville de Béziers dont le centre historique est joliment réhabilité.

Autignac

Je parle rarement politique dans mes propos vélocipédiques, sauf quand je parle des politiques publiques liées au vélo, j’ai déjà fait part sans doute de mon admiration de Jean Jaurès (le mot socialisme a pu avoir une vraie définition et un vrai sens), j’ai une citation d’Élisabeth Badinter sur la Laïcité sur mon téléphone portable, je ne vais pas m’étaler ici sur le maire de Béziers, Robert Ménard, juste citer une de ses volontés : mettre en place le fichage ADN des chiens (je ne sais pas si cela a été mis en place) pour lutter contre les incivilités et les déjections canines. À Béziers comme ailleurs, il vaut mieux bien regarder au sol en déambulant si l’on ne veut avoir de surprises ou sensations désagréables, il paraîtrait que marcher dedans avec le pied gauche porterait bonheur … Le problème n’est pas le chien, mais son maître, j’en parle souvent …

L’étang de Montady a été transformé en terre agricole au XIIIème siècle. Avant cela, c’était un marais saumâtre, responsable d’épidémies.
C’est l’archevêque de Narbonne qui a autorisé son assèchement en 1247. 60 fossés totalisant 80 km ont été disposés en étoile autour d’un canal central. L’eau était évacuée par un canal souterrain sous la colline du Malpas vers l’étang de Capestang.

Ce coin est très joli, parsemé de nombreuses pistes agricoles, de quelques sentiers balisés, on y trouve aussi de petites routes au revêtement incertain très agréables à rouler.

Je devrais terminer mes prospections photographiques autour de la Véloccitanie mardi entre Revel et Saint-Pons-de-Thomières

La trace / The track : https://www.visugpx.com/HDqheGocYk

Passa Païs, Véloccitanie: variations day 3 – Also in French

Over these three days, I will encounter the Orb river with its varied landscapes: steep gorges, vineyards, wide passages, etc. The ford road at Lamalou and its layout give a glimpse of the Orb’s impetuous nature.

I will see many fords along the route and numerous signs and barriers to close the roads in case of flooding. The local waterways are very unpredictable, and it is always impressive to compare the size of the waterway when dry (some look more like ditches than anything else) and when flooded, which is also spectacular in the Aude.

Day three and the end of my photographic explorations around the Véloccitanie in the Hérault.

There is little wind in the morning, but it will pick up later, with clear skies and numerous cloud banks.

They don’t say chocolatine here, but I still got one when I ordered it in the morning.

The day’s itinerary included a pleasant loop alternating between small roads and a few gravel sections through the vineyards towards Lieuran-lès-Béziers, Puissalicon, Magalas, Autignac, Murviel-lès-Béziers, Reals and its bridge over the Orb (a superb site), the waterhole and its rougier in Canders near Cazouls-lès-Béziers (and the menhir that I couldn’t find), the pretty greenway to Maureilhan, the site of the dried-up Montady pond (which must be seen from above, either from the heights of the village of Montady or from the Oppidum d’Ensérune to appreciate its beautiful geometry), Ensérune and ending at the Malpas tunnel along the Canal du Midi to the beautiful city of Béziers, whose historic centre has been beautifully restored.

Reals

I rarely talk about politics in my cycling posts, except when I talk about public policies related to cycling. I have probably already expressed my admiration for Jean Jaurès (the word socialism once had a real definition and meaning). I have a quote from Élisabeth Badinter on secularism on my mobile phone, I’m not going to dwell here on the mayor of Béziers, Robert Ménard, just mention one of his ideas: to introduce DNA profiling for dogs (I don’t know if this has been implemented) to combat anti-social behaviour and dog fouling. In Béziers, as elsewhere, it’s best to watch your step when walking around if you don’t want any unpleasant surprises or sensations. Apparently, stepping in it with your left foot brings good luck… The problem isn’t the dog, but its owner. I often talk about this…

The Montady pond was transformed into agricultural land in the 13th century. Before that, it was a brackish marsh, responsible for epidemics.
The Archbishop of Narbonne authorised its drainage in 1247. Sixty ditches totalling 80 km were laid out in a star pattern around a central canal. The water was drained through an underground canal under the Malpas hill to the Capestang pond.

This area is very pretty, dotted with numerous farm tracks and a few marked trails. There are also small roads with uneven surfaces that are very pleasant to ride on.

I should finish my photographic explorations around the Véloccitanie on Tuesday between Revel and Saint-Pons-de-Thomières.

Translated with DeepL.com (free version)

Cazouls-lès-Béziers

Maureilhan

Montady

Colombiers

Fonséranes
Béziers

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