Nous proposons tout au long de l’année aux adhérents de l’association un calendrier de sorties réservées (on peut y venir une fois pour voir quel est l’esprit de l’association), une dizaine de rendez-vous familiaux et plus sportifs (une balade familiale est aussi sportive !) et des rendez-vous nocturnes.
Le pèlerinage en Montagne Noire fait partie de nos rendez-vous plus informels même si l’info est donnée à tous.
J’écris régulièrement sur ce magnifique massif, il mérite bien la dénomination de massif même si le Pic de Nore ne culmine qu’à 1211 m … C’est assurément le plus beau « spot » à moins d’une heure de Toulouse pour se balader à pied, à cheval ou en vélo.
La Montagne Noire est à la fois chargée d’Histoire et réserve de magnifiques coins de nature sauvage. Les terrains, les paysages, sont variés, sans doute car le massif reçoit les influences méditerranéenne, continentale, océanique et tempérée.
Vous pourrez partir pour une balade très bucolique le long de la Rigole de la Montagne Noire entre Les Cammazes et le Lampy ou plus loin vers la prise d’eau d’Alzeau, vous pourrez vous arrêter à Saint-Ferréol pour une journée en plein air, vous pourrez vous frotter aux contreforts du massif du côté de Sorèze, Dourgne ou Massaguel, monter à Bernicaut ou au Désert, le site et le panorama sont uniques …
La montée depuis Sorèze par la piste forestière de Pistre ou depuis Massaguel par les ardoisières vers la Capelette sont pour moi les plus jolis départs de la vallée pour accéder rapidement au plateau. Les descentes dans ce secteur pourront ravir les enduristes. Ils pourront sinon pousser plus loin vers Labruguière rouler sur les jolies pistes aménagées par les Black Mountain riders qui font un superbe boulot dans le respect des sites naturels.
Les 6 lacs (Saint-Ferréol, Cammazes, Lampy, Galaube, Laprade-basse, Montagnès) ont chacun leur charme, leur caractère.
N’oublions pas bien sûr le point culminant du massif, le Pic de Nore, on cherche toujours la comparaison, c’est un petit Ventoux qui peut réserver aussi quelques surprises météorologiques quand on y grimpe. Plusieurs montées sont possibles, la route depuis Pradelles-Cabardès est la plus simple. Là-haut, quand c’est dégagé, le panorama est superbe, le Pic est entouré de landes. La piste qui longe le Gr7 en direction de la Méditerranée via Saint-Chinian est superbe.
Depuis un bon nombre d’années, j’accomplis un pèlerinage en Montagne Noire le premier samedi des vacances de Noël, une façon de vite se sentir en vacances, y rouler l’hiver est aussi particulier …
Et je propose donc ce rendez-vous aux membres de l’association.
Cette année la météo n’était pas annoncée clémente, j’ai maintenu le rendez-vous car, comme en montagne, le temps peut vite varier en Montagne Noire.
J’ai donc retrouvé Édouard, Julien et Bruno, trois gros « clients » de notre association, ce matin aux Cammazes au départ du Gr qui rejoint la Rigole de la Montagne Noire.
La balade initiale devait faire une centaine de kilomètres pour monter au Pic de Nore et revenir en restant sur le plateau, pour un dénivelé positif cumulé d’un peu plus de 2000 m.
La température n’était pas trop basse pour la saison : 5°C. Un petit crachin qui s’est vite transformé en petite puis bonne pluie (on s’est en bien rendu compte dans tous les passages dégagés), le ciel bouché et un vent qui s’est levé nous ont décidé à réduire la balade …
L’eau a été bien présente, pas seulement tombant des nuages : de nombreux chemins étaient transformés en ruisseaux avec un bon courant, les habituels gués étaient particulièrement profonds … J’ai pu vérifier l’étanchéité de mon cuissard ASSOS Mille GT Ultraz Winter quand j’ai loupé une traversée d’un fossé assez large et que je me suis retrouvé avec de l’eau au-dessus des genoux. J’avais quatre épaisseurs aux pieds (chaussettes, 2 sur-chaussettes, sur-chaussures étanches Castelli, ce n’est pas du placement de produit, je ne touche rien à dire du bien – ou du mal – des vêtements ou du matériel que j’utilise, je ne le fais d’ailleurs pas souvent) et je n’ai pas eu froid même si j’ai senti l’humidité entrer (certains gués, même sur le vélo, étaient profonds, et à pied compliqués à passer). Très bon point aussi pour la veste Castelli Perfetto ros chaude et étanche (les petites fleurs imprimées n’y sont pour rien). Par contre, grosse déception du côté des gants MAAP Apex Deep Winter annoncés comme les gants les plus chauds (et les plus chers) par la marque et offrant, toujours selon la marque, un revêtement hydrofuge durable. Ils ont très vite pris l’eau, heureusement que la température n’est pas descendue plus bas. J’espère qu’ils sont à la hauteur en conditions sèches, je vais tester dans la semaine mes gants ASSOS de pluie en néoprène avec des sous-gants, le néoprène est utilisé pour les combinaisons de plongée et garde les doigts au sec et à température. Je vais aussi prendre lors de mes longues sorties hivernales des chaufferettes pour les mains, Decathlon en propose à un prix plus qu’abordable dans sa gamme de produits WEDZLE.
Mais revenons à notre balade … Lapalissade : la Montagne Noire a un tout autre visage en hiver, j’ai eu autrefois (j’écris autrefois car je ne sais pas si l’on reverra la neige sur le massif) l’occasion d’y côtoyer la neige, et le plafond bas ajoute une atmosphère très particulière, propice à la fantasmagorie … Drôle d’impression aussi le bruit des éoliennes dans le brouillard, l’une manquait visiblement de lubrifiant dans ses roulements ou c’est une pale qui marquait de sérieux signes de faiblesse …
Nous avons donc d’abord suivi la Rigole de la Montagne Noire jusqu’au Lampy, nous l’avons quittée pour rejoindre le Lampiot (le chemin n’était étonnamment pas trop ruisselant) et le site de Ramondens avant de revenir vers le Lac de la Galaube que nous n’avons pas rejoint cette fois, je voulais rejoindre le Lac de Laprade-basse par un chemin un peu différent.
C’est après Laprade-basse (la pluie était bien présente, nous allions passer par des zones bien dégagées et le vent a commencé à souffler fort) que nous avons décidé de raccourcir la balade et de ne pas rejoindre Lacombe puis Pradelles-Cabardès pour grimper au Pic de Nore qui ne s’est pas montré.
Nous avons ensuite coupé au-dessus des Montagnès pour suivre le Gr7 vers les Escudiés et Arfons.
Nous avons alterné pistes forestières et sentiers assez sauvages, gravier, herbe et caillasse, et toujours beaucoup d’eau … Les terrains ne sont pas gras, ça ne colle pas trop, sauf sur les pistes ravinées et ravagées par les engins.
Nous sommes passés au Mémorial de Fontbruno. Sa crypte renferme les cercueils de 13 maquisards morts au combat, dont celle de Roger Monpezat.
Les corps-francs de la montagne Noire sont, durant la Seconde Guerre mondiale, des groupes de la Résistance française implantés dans la Montagne Noire, à cheval sur les départements de l’Aude et du Tarn.
La mise en place de ce maquis pour fédérer les opposants à l’armistice de 1940, à la politique du gouvernement de Vichy et à l’occupation du sud de la France après l’opération Anton, est initiée par Roger Mompezat. Il choisit la montagne Noire pour sa forêt sauvage et sa proximité avec des axes susceptibles d’être utilisés par les forces d’occupation. Roger Mompezat planifie une organisation pour gérer 500 résistants. Rapidement, ce sont 1000 hommes qui se cachent dans le maquis. Ils sont dispersés dans cinq camps : Plô del May, Fonbruno, Le Rietgé, Co de David et la Galaube.
Avec Julien et Bruno, nous avons fait un petit détour, je voulais raccourcir mais je me suis trompé de piste … Les travaux forestiers et les dégâts occasionnés (je parle de dégâts car dans certains coins, ce n’est plus du bucheronnage c’est de l’arrachage et de la destruction des sols) sur les pistes faussent les repères … Nous avons donc fait un petit détour du côté de Grange-Neuve et Borie-Neuve puis Grange-Basse. Attention, une des pistes est privée, ce que n’ont manqué de nous répéter les chasseurs en poste là. Plutôt sympas, ils nous ont laissé passer et on fait passer le mot par talkie-walkie, un tout de même a ronchonné quand nous lui avons dit que nous n’avions pas vu les panneaux « piste privée », « Quand on ne veut pas voir, c’est pratique de dire qu’on n’a pas vu … » … Il faut bien noter que nous abîmions la piste avec nos gros engins … Mais je n’ai pas l’habitude de passer outre un panneau de propriété ou de piste privée, sauf quand je sais pertinemment que ce n’est pas vrai, ou alors je m’arrête pour me présenter et questionner si je rencontre quelqu’un. Nous nous sommes donc excusés et avons remercié les chasseurs (pas Grincheux) de nous laisser passer, être courtois n’est pas compliqué. Ils ont dû être assez surpris de voir là des fous sur leurs vélos avec ce temps …
Incompréhensible : le niveau si bas aux Cammazes …
Une sortie en Montagne Noire, si l’on quitte la Rigole, n’est jamais anodine, d’autant plus en hiver … Pas de gros kilométrage sur cette sortie mais encore un truc assez épique quand on y repense. Une bonne façon de commencer les festivités de fin d’année. Mes trois compagnons ont bien donné aussi question froid et eau sur cette sortie, merci à eux pour la bonne compagnie même si nous n’avons pas trop parlé, les regards étaient assez expressifs …
D’où cette idée de pèlerinage en hiver … Sans être croyant, on peut parler de spiritualité, dans le sens de recherche personnelle de quête de sens. Un pèlerin peut donc cheminer pour réfléchir à ses croyances ou tout simplement pour profiter d’un moment avec lui-même. Cette notion de spiritualité sans religion ou sans dieu est bien acceptée aujourd’hui.
Un pèlerinage a pour but géographique un lieu symbolique. Pour ma part, la Montagne Noire est le lieu où, grâce à mon ami Pierre-Yves (si tu lis ces lignes), j’ai été initié à la pratique du VTT et j’ai mordu … Le pèlerin est face à lui-même, son chemin n’est pas aisé mais ô combien riche, sa quête peut être longue, il en ressort apaisé … Je suis dans cet état d’esprit, cet état second, quand je réussis à me dépasser sur de gros trucs (ma balade du week-end dernier est à classer dans cette catégorie).
En hiver : aucune sortie n’est facile en Montagne Noire, le pèlerinage doit être en phase avec cela, la promesse d’une belle balade, en accord avec la nature, les éléments, et pourquoi pas un dépassement de soi …
Deux sorties assez particulières pour ma part sur ces deux derniers week-ends, je vais faire plus simple pendant les vacances de fin d’année, peut-être en complétant mes pérégrinations urbaines dans Toulouse.
Joyeux Noël !
Thierry
La trace : https://www.visugpx.com/uvZrlO11V5
Ô Gravel Black Mountain pilgrimage – also in french
Throughout the year, we offer members of the association a calendar of reserved outings (you can come along once to see what the spirit of the association is all about), around ten family and more sporting events (a family walk is also a sporting event!) and evening events.
The pilgrimage to the Montagne Noire is one of our more informal events, although information is given to everyone.
I write regularly about this magnificent massif, which deserves to be called a massif, even though the Pic de Nore only rises to 1211 m… It’s undoubtedly the most beautiful spot within an hour’s drive of Toulouse for walking, horse-riding or cycling.
The Montagne Noire is both steeped in history and full of magnificent wilderness. The terrain and landscapes are varied, no doubt because the massif is influenced by Mediterranean, continental, oceanic and temperate climates.
You can go for a very bucolic walk along the Rigole de la Montagne Noire between Les Cammazes and Le Lampy, or further on towards the Alzeau water intake. You can stop off at Saint-Ferréol for a day in the open air, or take on the foothills of the massif near Sorèze, Dourgne or Massaguel, or climb up to Bernicaut or Le Désert, where the site and the panorama are unique…
For me, the climb from Sorèze via the Pistre forest track or from Massaguel via the slate quarries to La Capelette are the prettiest starts in the valley for quick access to the plateau. The descents in this sector will delight endurance riders. Alternatively, you can go further towards Labruguière and ride on the lovely trails created by the Black Mountain riders, who do a superb job of respecting the natural environment.
The 6 lakes (Saint-Ferréol, Cammazes, Lampy, Galaube, Laprade-basse, Montagnès) each have their own charm and character.
And let’s not forget the massif’s highest point, the Pic de Nore, which is a bit like the Ventoux but can also be a bit of a surprise in terms of the weather when you climb it. There are several ways up, but the route from Pradelles-Cabardès is the easiest. Up there, when it’s clear, the panorama is superb, with the Pic surrounded by moorland. The track along the Gr7 towards the Mediterranean via Saint-Chinian is superb.
For a number of years now, I’ve been making a pilgrimage to the Montagne Noire on the first Saturday of the Christmas holidays, a way of quickly feeling like you’re on holiday, but riding there in winter is also special…
And so I propose this meeting to the members of the association.
This year the weather was not forecast to be good, but I decided to keep the meeting because, as in the mountains, the weather can change quickly in the Montagne Noire.
So I met up with Édouard, Julien and Bruno, three of our association’s big ‘customers’, this morning at Les Cammazes at the start of the Gr that joins the Rigole de la Montagne Noire.
The initial route was to cover around a hundred kilometres up to the Pic de Nore and back down to the plateau, with a cumulative climb of just over 2000 metres.
The temperature was not too low for the time of year: 5°C. A light drizzle that quickly turned to light, then heavy rain (which we noticed in all the clear stretches), cloudy skies and a gust of wind decided us to cut short the ride…
There was plenty of water, and not just coming down from the clouds: many of the paths were transformed into streams with a good current, and the usual fords were particularly deep… I was able to check the waterproofness of my ASSOS Mille GT Ultraz Winter shorts when I missed crossing a fairly wide ditch and found myself with water above my knees. I had four layers on my feet (socks, 2 oversocks, Castelli waterproof overshoes, this isn’t product placement, I don’t have anything to say about the good – or bad – clothes or equipment I use, in fact I don’t do it very often) and I wasn’t cold even though I felt the damp coming in (some fords, even on the bike, were deep, and difficult to cross on foot). The Castelli Perfetto ros jacket was also very good, warm and waterproof (the little printed flowers had nothing to do with it). On the other hand, the MAAP Apex Deep Winter gloves, advertised as the warmest (and most expensive) gloves by the brand and offering, according to the brand, a durable water-repellent coating, were a big disappointment.
They took on water very quickly, fortunately the temperature didn’t drop any lower. I’ll be testing my ASSOS neoprene rain gloves with under-gloves later this week. Neoprene is used for wetsuits and keeps fingers dry and cool. I’m also going to take hand warmers on my long winter outings, as Decathlon offers them at a more than affordable price in its WEDZLE range.
But back to our walk … Lapalissade : The Montagne Noire has a completely different face in winter, I once (I write once because I don’t know if we’ll ever see snow on the massif again) had the opportunity to rub shoulders with snow, and the low ceiling adds a very special atmosphere, conducive to phantasmagoria … It’s also a strange impression to hear the noise of the wind turbines in the fog, one was clearly running out of lubricant in its bearings or it was a blade that was showing serious signs of weakness …
We first followed the Rigole de la Montagne Noire to Lampy, then left it to reach Lampiot (the path was surprisingly not too runny) and the Ramondens site before returning to Lac de la Galaube, which we didn’t reach this time, as I wanted to reach Lac de Laprade-basse by a slightly different route.
It was after Laprade-basse (it was raining, we were about to pass through well-cleared areas and the wind started to blow hard) that we decided to shorten the walk and skip Lacombe and then Pradelles-Cabardès to climb the Pic de Nore, which didn’t show up.
We then cut above Les Montagnès to follow the Gr7 towards Les Escudiés and Arfons.
We alternated between forest tracks and fairly wild paths, gravel, grass and gravel, and always plenty of water… The terrain is not greasy, so it doesn’t stick too much, except on the gullied tracks that have been ravaged by machines.
We passed by the Fontbruno Memorial. Its crypt contains the coffins of 13 fallen maquisards, including that of Roger Monpezat.
During the Second World War, the Corps-Francs de la Montagne Noire were French Resistance groups based in the Montagne Noire, straddling the departments of Aude and Tarn.
This maquis was set up by Roger Mompezat to unite opponents of the 1940 armistice, the policies of the Vichy government and the occupation of southern France after Operation Anton. He chose the Montagne Noire for its wild forest and its proximity to routes likely to be used by the occupying forces. Roger Mompezat planned an organisation to manage 500 Resistance fighters. Soon, 1,000 men were hiding in the maquis. They were scattered in five camps : Plô del May, Fonbruno, Le Rietgé, Co de David and la Galaube.
With Julien and Bruno, we took a short diversions. I wanted to shorten the route but I took the wrong track… The forestry work and the damage caused (I say damage because in some areas, it’s no longer logging, it’s uprooting and destroying the soil) on the tracks distort the landmarks… So we took a short diversions towards Grange-Neuve and Borie-Neuve then Grange-Basse. Be careful, one of the tracks is private, as the hunters stationed there kept telling us. One of them grumbled when we told him we hadn’t seen the « private trail » signs, « When you don’t want to see, it’s handy to say you haven’t seen… ». … It should be noted that we were damaging the track with our big machines… But I’m not in the habit of ignoring a property or private track sign, except when I know perfectly well that it’s not true, or when I stop to introduce myself and ask questions if I meet someone. So we apologised and thanked the hunters (not Grumpy) for letting us through, being courteous isn’t complicated. They must have been quite surprised to see so many crazy people on their bikes in this weather…
Incomprehensible: such a low level at Les Cammazes …
An outing in the Montagne Noire, if you leave the Rigole, is never trivial, especially in winter … No big mileage on this outing, but still something pretty epic when you think about it. A good way to start the end-of-year festivities. My three companions also gave a good account of themselves in terms of cold and water on this outing, and I’d like to thank them for the good company, even if we didn’t talk too much, the looks on their faces were quite expressive…
Hence the idea of a winter pilgrimage… Without being religious, we can talk about spirituality, in the sense of a personal search for meaning. Pilgrims can go on a pilgrimage to reflect on their beliefs or simply to enjoy a moment with themselves. This notion of spirituality without religion or god is widely accepted today.
The geographical goal of a pilgrimage is a symbolic place. As far as I’m concerned, the Montagne Noire is the place where, thanks to my friend Pierre-Yves (if you’re reading these lines), I was introduced to mountain biking and I got hooked… The pilgrim is face to face with himself, his path is not easy but oh so rich, his quest can be long, but he emerges from it soothed… I’m in this state of mind, this second state, when I succeed in surpassing myself on the big stuff (my ride last weekend falls into this category).
In winter : no outing is easy in the Montagne Noire, so the pilgrimage must be in tune with that, the promise of a beautiful walk, in harmony with nature and the elements, and why not push yourself?
Two rather special outings for me over the last two weekends, and I’m going to keep it simple during the end-of-year holidays, perhaps completing my urban wanderings around Toulouse.
Merry Christmas !
Thierry
Translated with DeepL.com (free version)
Une réponse
beau compte rendu
je crois que j’ai bien fait quand même de ne pas venir tout en sachant qu’au départ c’était surtout la distance annoncée qui m’avait un peu rebuté
je me suis consolé en allant courir hier et fait la reco d’un circuit ce matin
Bonnes fêtes
maurice